Monument de Hanora Leary
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1869 – (Installation)
Thématique :
- Patrimoine funéraire
Usage :
- Services et institutions (Monuments funéraires)
Patrimoine immobilier associé (1)
Inventaires associés (1)
Carte
Description
Le monument individuel commémorant Hanora Leary, épouse de Timothy Shea originaire d'Irlande, est une stèle apposée directement au sol qu'on appelle « headstone ». Taillée dans un bloc monolithe de marbre blanc, elle est de style néogothique, selon l'historienne de l'art Thérèse Labbé. Elle s'inscrit dans une structure verticale et est incurvée en arc de cercle. Elle mesure 112 cm de hauteur dans sa partie la plus longue au centre, 58 cm de largeur dans sa partie la plus large au bas et 7,5 cm d'épaisseur. Son pourtour est garni aux trois quarts par un motif de corde enroulée sur elle-même ou de chaîne. Sur la stèle, dans sa partie supérieure, un motif gravé suit la forme en arc de cercle de la pierre. Au centre de la stèle, des cercles concentriques entourent un autre cercle en creux qui contient un trèfle, contenant lui-même, dans un losange, une croix en carré aux branches à trois pointes formant quatre carrés.
Éléments architecturaux :
- Bas-relief
- Ornement sculpté
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Ce monument fait partie d'un regroupement de trois monuments commémoratifs de la communauté irlandaise au cimetière Saint-Charles. Selon BLOUIN (1998 : 22), le cimetière Saint-Charles « est le reflet de la composante sociale des paroisses de Saint-Roch et Saint-Sauveur. Il reflète le multiculturalisme que l'on retrouvait à l'époque en basse-ville de Québec : une majorité canadienne-française, des Irlandais issus des vagues d'immigrations du XIXe siècle, des Anglais et des Écossais, de même que des Chinois et des Français. »
Selon FERRY (2008 : 216), « La lame verticale, stèle haute et fine, est un des types de monuments les plus anciens. On la trouve à partir des années 1840, et ce jusqu'en 1880-1890. »
Selon LABBÉ (2008: 351), les stèles les plus anciennes en pierre calcaire ou en marbre « présentent certaines particularités ou sont tout au moins multiformes. S'inscrivant dans une structure verticale ou horizontale, de taille réduite ou moyenne, elles prennent assise sur un socle, sauf les stèles de type colonial taillées dans un bloc monolithe et souvent apposées au sol. Ces "headstones", typiques des cimetières anglais et américains du XVIIIe siècle au XIXe siècle, s'incurvent en arc de cercle aux divers galbes ou se profilent en ligne droite et plus rarement par un fronton. À ces caractéristiques, s'ajoute un riche corpus symbolique s'étayant sur des évocations multiples. »
Dans ce cas-ci, le type de trèfle, symbole irlandais, et le genre de croix aux branches effilées découpée en quatre carrés sont atypiques par rapport aux symboles que l'on retrouve dans le langage funéraire du XIXe siècle au cimetière Saint-Charles.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- La Cité
Adresse :
- rue Saint-Vallier Ouest
Localisation informelle :
À l'entrée du cimetière, tourner à gauche vers le stationnement, emprunter le petit sentier à gauche, tourner à gauche sur l'avenue Saint-Joseph, le monument se trouve sur la droite de l'avenue, à droite du monument DELANY, en face du monument d'Adolphe Guillet dit Tourangeau.
Latitude :
- 46° 48' 27.0"
Longitude :
- -71° 15' 30.2"
Références
Notices bibliographiques :
- BLOUIN, Annie. Cimetière Saint-Charles. Historique - Personnalités. Québec, Corporation du Cimetière Saint-Charles, 1998. s.p.
- FERRY, Fleur. « Un espace sacré en devenir profane ». BRAULT, François et Jean SIMARD. Cimetières : patrimoine pour les vivants. Québec, Éditions GID, 2008, p. 187-261.
- LABBÉ, Thérèse. « L'objet funéraire et son langage ». BRAULT, François et Jean SIMARD. Cimetières : patrimoine pour les vivants. Québec, Éditions GID, 2008, p. 331-413.