Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Darveau, Joseph

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 17 mars 1825 à Québec, Joseph Darveau est le fils de Joseph Darveau, menuisier.

Darveau étudie au petit séminaire de Québec de 1836 à 1838. Il est ensuite apprenti-imprimeur au journal Le Canadien.

En 1843, Darveau commence à travailler à titre d'imprimeur pour Le Journal de Québec avant d'être nommé directeur de l'atelier d'imprimerie. Il quitte le journal en 1854 et fonde sa propre maison d'imprimerie. Il s'associe alors avec Samuel St-Michel. Les deux hommes installent leurs locaux dans la côte de la Montagne, à Québec. La même année paraît la première publication contenant le nom de Darveau comme imprimeur, le Manuel du jubilé en forme de catéchisme. En 1860, St-Michel meurt et, dès lors, Darveau ne prendra plus d'associé. Un an plus tard, il s'installe dans les anciens locaux du journal The Morning Chronicle, sur la même rue.

Les années 1860 sont difficiles pour les nombreux imprimeurs de la région de Québec, qui entrent souvent en compétition. Darveau subit, entre autres, la concurrence de John Lovell, qui a établi une succursale à Québec en 1852, et de Derbishire et Desbarats, les imprimeurs officiels de la reine. Toutefois, la grande qualité d'exécution de Darveau, ajoutée à ses prix compétitifs, lui permet de devenir un des imprimeurs les plus importants de la ville. Il offre plusieurs services, dont l'impression de livres, de catalogues, de factures, de cartes, de placards et de circulaires. Il peut également agrémenter ses commandes par des gravures et, dès 1895, offre le premier service de photogravures à Québec.

Darveau travaille avec plusieurs auteurs, tels que Léon-Pamphile Lemay, Arthur Buies, Napoléon Legendre, Charles Baillairgé et Léon Provencher. Il est aussi l'imprimeur officiel des Ursulines de 1869 à 1897 et des Frères des écoles chrétiennes de Québec de 1869 à 1886. Travailleur acharné, il est toujours à l'imprimerie et s'intéresse particulièrement au département de la casse ainsi qu'à celui de la composition typographique, où sont agencés les caractères qui forment la composition. Le 14 février 1899, un incendie endommage sérieusement son atelier. Le local est reconstruit, mais Darveau meurt deux mois plus tard.

Il est décédé le 20 avril 1899 à Québec. Il est inhumé au cimetière Belmont, à Québec.

Il avait épousé à Québec, en 1847, Éléonore Giroux; puis, à Saint-Joseph-de-Soulanges, en 1862, Catherine Giroux.

À compter de 1864, Joseph Darveau utilise plutôt le nom de C. Darveau. La même année, son premier fils, Charles-Télesphore, meurt avant d'avoir atteint l'âge d'un an et l'imprimeur semble adopter le prénom de cet enfant perdu. C'est l'explication la plus plausible. Les historiens lui attribuent souvent le nom composite de Joseph « C. » Darveau.

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Références

Notices bibliographiques :

  • GALLICHAN, Gilles et Yvan LAMONDE. Histoire de la culture et de l'imprimé: Hommages à Claude Galarneau. Sainte-Foy, Les presses de l'Université Laval, 1996. 239 p.

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