Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Labelle, Henri-Sicotte

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Labelle, Henri-S.

Date :

  • 1896 – 1989

Occupation :

  • Architecte
  • Enseignant / professeur

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (19)

Personnes associées (4)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Montréal le 15 janvier 1896, Henri Sicotte Labelle est le fils du capitaine Henri Labelle (1869-1951) et de Marie-Louise Hermione Sicotte, fille du juge Louis-Wilfrid Sicotte.

Issu de deux familles notables de Montréal, Henri Labelle fait ses études au Montreal Catholic High School et obtient son diplôme d'architecture de l'Université McGill en 1914. Jeune diplômé, il travaille pour la Commission du port de Montréal avant de déménager à New York pour effectuer un stage de deux ans à l'agence de l'architecte Hobart Upjohn, un spécialiste d'édifices ecclésiaux et scolaires.

En 1919, à son retour à Montréal, il est embauché par l'agence Ross et MacDonald. L'année suivante, il devient membre de l'Association des architectes de la province de Québec (AAPQ, maintenant Ordre des architectes du Québec). En 1921, il s'associe au bureau d'ingénieurs Arthur Surveyer & Cie, où il prend la responsabilité du volet architectural des projets. De 1928 à 1930, il exerce le métier d'architecte en pratique privée. Dans les années suivantes, il collabore avec plusieurs architectes montréalais, dont une brève association avec Lucien Parent en 1930. Il s'adjoint les services d'Edgar Samuel Marotte entre la fin de 1931 et 1936 et il s'associe avec Jean Marie Lafleur et J.-Eugène Perron vers 1935.

Henri Sicotte Labelle donne les plans de nombreuses résidences de notables à Outremont. Il dessine notamment la résidence du fondateur du quotidien Le Devoir, Henri Bourassa (1928). En architecture religieuse, il réalise la cathédrale de Valleyfield avec Louis-Napoléon Audet en 1933, l'église Saint-Louis-de-France à Montréal avec Roland Simard et Ernest Cormier en 1935-1937, l'église Notre-Dame-des-Neiges (1939) et l'église Notre-Dame-de-Czestochowa (1946-1947).

En 1949, Labelle reconstruit le siège de la Société des artisans canadiens-français, dont l'immeuble d'origine a été le premier projet collectif de Louis-Alphonse Venne et Joseph Dalbé Viau quarante ans auparavant.

Dans les années 1930 à 1950, Henri Sicotte Labelle est aussi sollicité pour des architectures scolaires et hospitalières. En 1934, il construit le collège Loyola (campus ouest de l'Université Concordia). Il donne aussi les plans de l'hôpital Sainte-Justine à Montréal (1950), et de l'hôpital Saint-Luc (1954), démoli pour la construction du CHUM.

Entre 1859 et 1982, le fils d'Henri Sicotte Labelle, Henri P. Labelle, rejoint la firme de son père en association avec André Marchand, Richard Geoffroy et André Bernard. Ensemble, ils profitent de l'effervescence de la Révolution tranquille dans la métropole, et participent à la construction des premières polyvalentes du Québec. Ils sont mandatés pour construire la Cité des jeunes de Vaudreuil (1962), l'école polyvalente Père-Marquette (1968), l'école polyvalente Pierre-Laporte (1969) et le collège des Douanes et accises de Rigaud (1981). À l'Expo 67, ils construisent le pavillon de l'Autriche.

Membre de l'AAPQ depuis 1920, Henri Labelle devient membre de l'Institut royal de l'architecture au Canada en 1936. Il a par ailleurs exercé de nombreuses activités de charité et de philanthropie.

Il est décédé en 1989.

Il avait épousé Ida Mackay, fille du colonel F.S. Mackay, notaire, à Montréal le 4 juin 1919.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Centre canadien d'architecture. Collections en ligne [En Ligne]. http://www.cca.qc.ca/
  • Héritage Montréal. Montréal en quartiers [En Ligne]. http://www.memorablemontreal.com/
  • HILL, Robert G. Biographical Dictionary of Architects in Canada, 1800-1950 [En Ligne]. http://dictionaryofarchitectsincanada.org/
  • KAREL, David. Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord : peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes et orfèvres. Québec, Musée du Québec / Les Presses de l'Université Laval, 1992. 962 p.
  • NOPPEN, Luc. L'Église Saint-Norbert de Val-Morin (MRC des Laurentides): étude historique, analyse architecturale et paysagère, évaluation patrimoniale. Montréal, Université du Québec à Montréal, 2017. 41 p.
  • s.a. Biographies canadiennes-françaises. Montréal, Raphaël Ouimet, 1925. s.p.

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