Désilets, Luc
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Des Ilets, Luc
Date :
- 1831‑12‑23 – 1888‑08‑30
Occupation :
- Officier du culte (curé, pasteur, rabbin, etc.)
- Rédacteur
- Éditeur
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (1)
- Ancienne église de Sainte-Marie-Madeleine - Lieu d'inhumation
Patrimoine mobilier associé (1)
- Statue de Notre-Dame-du-Cap - Projet
Plaques commémoratives associées (2)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 23 décembre 1831 à Saint-Grégoire (Bécancour), Luc Désilets est le fils de François Désilets, cultivateur, et de Marguerite Hébert.
Désilets entreprend son cours classique en 1845 au séminaire de Nicolet. Ayant décidé de devenir prêtre, il poursuit des études en théologie à partir de 1852, tout en enchaînant les fonctions d'enseignant et de bibliothécaire. En 1855, il est reçu diacre. Des problèmes de santé retardent son ordination, qui a finalement lieu en 1859.
Devenu vicaire à la cathédrale de Trois-Rivières, Désilets est également secrétaire de l'évêque du diocèse de Trois-Rivières, Mgr Thomas Cooke. Il est ensuite employé dans les vicariats de Princeville et de Drummondville avant d'être nommé, en 1864, à la cure de Sainte-Marie-Madeleine à Cap-de-la-Madeleine (Trois-Rivières). Il y demeure jusqu'à son décès et y fonde le pèlerinage de Notre-Dame-du-Cap en 1883.
Dans le cadre de ses fonctions, Désilets est mandaté par l'évêché de Trois-Rivières pour remplir des missions spéciales telles que la vente des édifices du collège de Nicolet au gouvernement fédéral en 1868-1869 et l'évaluation de l'orthodoxie du Code des curés, marguilliers et paroissiens accompagné de notes historiques et critiques, paru en 1871. Avec trois de ses frères, il acquiert Le Journal des Trois-Rivières en 1872, dans lequel il rédige, de manière anonyme, plusieurs articles.
En 1883, Désilets prend position contre la division du diocèse de Trois-Rivières. Il accompagne alors Mgr Louis-François Laflèche à Rome et y demeure quelque temps à titre de procureur de l'évêque. En reconnaissance de ses services, il est nommé chanoine titulaire et vicaire général en 1885.
Désilets se fait connaître par sa participation à la vie politique et par ses prises de position tranchées, qui révèlent son adhésion aux valeurs ultramontaines et à celles du Parti conservateur. Par exemple, il se montre en faveur de la Confédération canadienne, il appuie Mgr Ignace Bourget, évêque de Montréal, dans le conflit qui l'oppose aux membres de l'Institut canadien au sujet de l'enterrement de Joseph Guibord et il soutient le Programme catholique, un manifeste préélectoral prônant la suprématie de l'Église sur l'État.
Il est décédé à Trois-Rivières le 30 août 1888.
Références
Notices bibliographiques :
- VOISINE, Nive. « Désilets, Luc ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
