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La Vergne, Armand

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Synthèse

Né à Arthabaska (Victoriaville), le 21 février 1880, Armand La Vergne est le fils de Joseph Lavergne, avocat, député à la Chambre des communes de 1887 à 1897 et juge, et d'Émilie Barthe.

Il étudie au collège du Sacré-Coeur à Arthabaska, au séminaire de Québec, à l'Université d'Ottawa et à l'Université Laval. Il fait des études postuniversitaires à Paris et sa cléricature auprès de Jules-Alfred Lane. Il est admis à la pratique du droit en 1903.

La Vergne exerce la profession d'avocat à Montmagny, puis à Québec. Il est associé à Alleyn Taschereau de 1903 à 1912 et membre du cabinet d'avocats Roy, Langlais, La Vergne et Godbout de 1916 à 1921. Il pratique seul jusqu'en 1927 et fait ensuite partie du cabinet Belleau, La Vergne et La Vergne. En 1930 et 1931, il est bâtonnier du Barreau de Québec.

La Vergne prend également une part active à la vie politique. En 1903, il participe à la fondation de la Ligue nationaliste, dont il devient le secrétaire avec Omer Héroux. En 1904, il est élu député libéral à la Chambre des communes dans Montmagny, mais se sépare des libéraux du premier ministre Wilfrid Laurier, dès l'année suivante, pour se joindre à Henri Bourassa. Il lutte alors sur tous les fronts pour l'autonomie du Canada et pour la défense de la langue française. De 1908 à 1916, il porte cette lutte à l'Assemblée législative de la province de Québec en tant que député nationaliste de la circonscription de Montmagny. En 1924, La Vergne prend ses distances de Bourassa et passe au Parti conservateur. Il est député de Montmagny et vice-président de la Chambre des communes de 1930 à son décès. Pendant sa vie, il aura été un représentant important du nationalisme pancanadien et un orateur fort populaire.

Il a publié plusieurs articles dans les journaux, dont Le Devoir, Le Droit, Le Nationaliste, Le Courrier de Montmagny et L'Action catholique. Il a également écrit une autobiographie, Trente ans de vie nationale (1935).

Il est décédé à Ottawa, le 5 mars 1935. Il est inhumé à Arthabaska, dans le cimetière de la paroisse de Saint-Christophe.

Il avait épousé à Montréal, en 1904, Georgette Roy, fille de Philippe-Honoré Roy, avocat, et d'Auglore Molleur.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • BÉLANGER, Réal. « La Vergne, Armand ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/
  • GERVAIS, A. Essai de bio-bibliographie de Armand-Renaud Lavergne. Montréal, Université de Montréal, 1952. 48 p.
  • LEVITT, Joseph. Henri Bourassa and the Golden Calf : the Social Program of the Nationalists of Quebec (1900-1914). Cahiers d'histoire de l'Université d'Ottawa, 3. Ottawa, Éditions de l'Université d'Ottawa, 1969. 178 p.
  • ROY, Pierre-Georges. Les avocats de la région de Québec. Lévis, Le Quotidien, 1936. 487 p.

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