Cazeau, Charles-Félix
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Mgr Cazeau
Date :
- 1807‑12‑24 – 1881‑02‑26
Occupation :
- Officier du culte (curé, pasteur, rabbin, etc.)
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (9)
- Document (Lettre de C. Cazeau à Geo. Baby) - Oeuvre
- Brochure (Circulaire, Archevêché de Québec, 30 décembre 1870 (Ex. I)) - Oeuvre
- Brochure (Circulaire, Archevêché de Québec, 30 décembre 1870 (Ex. II)) - Oeuvre
- Brochure ((Circulaire au clergé du diocèse), archevêché de Québec, 22 octobre 1870) - Oeuvre
Images
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Québec, le 24 décembre 1807, Charles-Félix Cazeau est le fils de Jean-Baptiste Cazeau, charron, et de Geneviève Chabot.
Cazeau commence des études classiques au collège de la paroisse de Saint-Roch, à Québec, en 1819. Il entre au séminaire de Nicolet en 1822, puis poursuit ses études théologiques au grand séminaire de Québec. Il est ordonné prêtre par Mgr Bernard-Claude Panet en 1830.
Au début du XIXe siècle, l'Église catholique souffre d'une pénurie de prêtres. La grande majorité des nouveaux prêtres ordonnés sont immédiatement dépêchés dans une paroisse. Ce n'est cependant pas le cas de Cazeau, qui occupe des fonctions administratives durant toute sa carrière. Il est secrétaire du diocèse de Québec de 1830 à 1850 et chapelain de la congrégation des Hommes de Notre-Dame de Québec de 1830 à 1849. À titre de secrétaire, il a la confiance de Mgr Bernard-Claude Panet, mais s'entend plutôt mal avec son successeur, Mgr Joseph Signay. Les fonctions de Cazeau lui confèrent de nombreuses responsabilités, notamment la création ou la modification de nouvelles paroisses, ainsi qu'un rôle de porte-parole de l'épiscopat auprès du gouvernement. Il intervient auprès des élus ou des fonctionnaires lorsque les intérêts de l'Église sont en jeu.
Cazeau joue un rôle important dans l'élan missionnaire que connaît l'Église canadienne à compter des années 1840. Il gère, entre autres, les fonds consacrés aux activités missionnaires dans l'Ouest canadien. Il est nommé vicaire général en 1850. À partir des années 1850, son rôle n'est plus de défendre les intérêts de l'Église auprès du gouvernement, mais bien d'assurer à celle-ci une certaine influence sur le pouvoir civil. Plus tard, il intervient secrètement au nom de l'Église en faveur du projet de Confédération canadienne et accepte, à la demande de George-Étienne Cartier, la mission de convaincre les catholiques des Maritimes de l'utilité de ce projet, en compagnie de l'évêque de Kingston, Mgr Edward John Horan.
À partir des années 1870, les mentalités changent et Cazeau se fait de plus en plus critiquer. Il met fin à sa carrière en 1879 et déménage à l'asile du Bon-Pasteur de Québec.
Il est décédé à Québec, le 26 février 1881.
Références
Notices bibliographiques :
- BELLAVANCE, Marcel et Pierre DUFOUR. « Cazeau, Charles-Félix ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
