Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Richardson, John

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Richardson, John Frederick

Date :

  • 1796‑10‑04 – 1852‑05‑12

Occupation :

  • Auteur
  • Fonctionnaire
  • Journaliste
  • Officier
  • Éditeur

Éléments associés

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Événements associés (2)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 4 octobre 1796 probablement au fort George (Niagara-on-the-Lake), dans le Haut-Canada, John Richardson est le fils de Robert Richardson, chirurgien, et de Madelaine Askin.

En 1812, Richardson s'engage comme volontaire dans le 41e régiment d'infanterie et, jusqu'en 1818, il fait partie de plusieurs corps militaires. En 1835, il sert en Espagne à titre de capitaine lors de la Première Guerre carliste. L'officier est alors traduit devant un tribunal militaire qui l'accuse d'avoir discrédité son unité dans deux de ses romans. Il ressort néanmoins du conflit avec le grade de major.

Auteur de quelques livres, Richardson entreprend une carrière journalistique. En 1838, le Times, journal tory de Londres, l'engage afin qu'il produise des comptes rendus des rébellions de 1837-1838. Travaillant à Montréal, le correspondant offre son appui au gouverneur John George Lambton, comte de Durham, ce qui lui fait perdre son poste de rédacteur pour le quotidien britannique.

En 1840, Richardson acquiert une presse et se fait éditeur. Le journaliste s'installe à Brockville et y publie le New Era de 1841 à 1842. Il s'établit par la suite à Kingston où il fait paraître le Canadian Loyalist and Spirit of 1812 de 1843 à 1844. Ses écrits soulèvent fréquemment la controverse et contribuent à lui mettre à dos plusieurs politiciens et militaires. À la suite de la faillite de ses journaux en 1845, et après avoir vainement tenté d'obtenir un poste au gouvernement, il est nommé surintendant de la police du canal Welland. Jusqu'à son congédiement en 1846, il y vit de nombreux affrontements violents.

Éprouvant des difficultés professionnelles au Canada-Uni, Richardson part exercer son métier d'auteur et de journaliste à New York en 1849. Il y écrit divers romans et articles.

Il a notamment publié Écarté; or, the Salons of Paris (1829), Frascati's; or, Scenes in Paris (1830), Wacousta; or, the Prophecy (1832), Journal of the Movements of the British Legion (1836), Personal Memoirs... (1838), The Canadian Brothers... (1840) et The Monk Knight of St. John... (1850).

Il est décédé à New York le 12 mai 1852.

Il avait épousé à Paris, en 1825, Jane Marsh; puis en 1832, Maria Caroline Drayson, fille de William Drayson.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BEASLEY, David R. « Richardson, John ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • DUFFY, Dennis. « Richardson, John ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
  • PACEY, Desmond. « A Colonial Romantic: Major John Richardson, Soldier and Novelist. Part 1: the Early Years ». Canadian Literature. No 2 (1959), p. 20-31.

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