Miron, Gaston
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1928‑01‑08 – 1996‑12‑14
Occupation :
- Auteur
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (1)
-
Ancien bureau de poste
- Dénomination toponymique
Inventaires associés (1)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 8 janvier 1928 à Sainte-Agathe-des-Monts, Gaston Miron est le fils d'un charpentier.
Miron s'installe à Montréal en 1947. Jusqu'en 1950, il suit des cours de soir en sciences sociales à l'Université de Montréal et gagne sa vie comme instituteur, commis et barman.
Miron publie ses premiers poèmes dans les journaux, puis fonde avec des amis les Éditions de l'Hexagone en 1953. La même année, il publie son premier recueil de vers, Deux sangs. En 1954, il entre aux Éditions Beauchemin et participe, cinq ans plus tard, à la fondation de la revue Liberté. De retour à Montréal après avoir étudié les arts graphiques à Paris pendant un an, il travaille chez Formac Ltée-HMH et contribue au développement des Éditions Leméac. Il enseigne par la suite la littérature à l'École nationale de théâtre de 1973 à 1978.
Reconnu pour sa poésie engagée, Miron a milité toute sa vie pour l'indépendance du Québec. Il a notamment publié L'homme rapaillé (1970), Courtepointes (1975), Les signes de l'identité (1983) et La marche à l'amour (1977). L'artiste obtient le prix Athanase-David en 1983, pour l'ensemble de son oeuvre littéraire.
Il est décédé à Montréal le 14 décembre 1996.
Références
Notices bibliographiques :
- ROBERTO, Eugène. « Miron, Gaston ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
