Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Daigle et Giard

Type :

Groupe

Date :

  • 1862 – 1865

Activité :

  • Commerce (Production, commerce et services)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

La société Daigle et Giard est formée à Montréal en 1862 pour faire commerce d'épicerie, de provisions et d'alcools. Elle réunit Pierre Daigle, Christine Duvert, son épouse, et Norbert Arthur Giard.

Pierre Daigle (1819-1905), le fils d'un agriculteur de la paroisse de Saint-Ours, semble avoir amorcé sa carrière comme marchand à Saint-Charles dans les années 1840. Vers 1857, il s'associe à Odile Hébert et à Hector Duvert, son beau-frère, tous deux de Saint-Charles dans la société Daigle, Hébert et Duvert, marchands en farine, grains et provisions. La société ouvre un commerce à Montréal à la fin des années 1850 et Daigle s'installe alors dans la métropole. Une faillite en 1859 met toutefois fin aux activités de la firme. Pierre Daigle demeure à Montréal et se réoriente vers l'épicerie. On le retrouve en 1861 chez un parent, Hormidas Daigle, identifié comme propriétaire d'une épicerie malgré son âge de 20 ans. En 1862, Pierre Daigle se lance de nouveau en affaires avec son épouse, Christine Duvert, et un nouvel associé, Norbert Arthur Giard. La présence de Mme Daigle semble avoir pour but de protéger Daigle, et la firme, de ses anciens créanciers.

Norbert Arthur Giard (1842-1897), le plus souvent identifié comme Arthur Giard, est un natif de St-Pie et le fils de Louis Giard, médecin et fonctionnaire. Il migre à Montréal avec sa famille dans les années 1850. Selon certaines sources, il aurait été le commis de l'épicier John Hutchison pendant quelques années. Daigle et Giard s'installent d'abord dans le quartier Sainte-Anne avant d'emménager en 1864 dans la toute nouvelle Maison-magasin Jane-Tate II, rue Bonsecours, près du marché Bonsecours. Leur séjour y sera bref, car la société fait faillite et disparaît l'année suivante.

Après l'échec de leur société, Arthur Giard semble se retirer de la vie commerciale. En 1868, on le retrouve à Québec, où son père occupe de nouvelles fonctions, et ses relations expliquent peut-être la carrière de fonctionnaire que Giard poursuit pendant de nombreuses années avant son décès en 1897. Quant à Pierre Daigle, il demeure à Montréal et n'abandonne pas le commerce de farines, de grains et de provisions. Il travaille à son propre compte jusqu'en 1879 alors qu'il s'associe avec Joseph (vers 1840-1917) et André Vandandaigne (vers 1834-?), deux commerçants originaires de Beloeil, et son épouse Christine Duvert, dans la société Daigle et Vandandaigne. La société est dissoute quelques mois après sa fondation. En 1880, Pierre Daigle établit une société plus durable, la J. et P. Daigle, avec son frère Joseph Daigle (1831-1908), marchand et homme politique de Beloeil. La société disparaît en 1896 mais Pierre Daigle ne se retire du commerce de grains et de farines qu'en 1899. Il meurt à Montréal en 1905.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Bibliothèque et Archives Canada. Recensements [En Ligne]. http://www.bac-lac.gc.ca/fra/recensements/
  • Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Vieux-Montréal. TP11 Fonds Cour supérieure, S2 Greffe de Montréal, SS20 Raisons sociales [En Ligne]. http://pistard.banq.qc.ca/

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