Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Christie, Robert

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Synthèse

Né à Windsor, en Nouvelle-Écosse, le 20 janvier 1787, Robert Christie est le fils de James Christie, cordonnier et propriétaire foncier, et de Janet McIntosh.

Christie étudie au King's College de Windsor, en Nouvelle-Écosse. Diplômé un peu avant 1803, il se lance dans le commerce à Halifax, mais, en 1805, il entreprend sa cléricature auprès d'Edward Bowen, à Québec, et obtient sa commission d'avocat en 1810. Avant d'entamer sa carrière légale, Christie sert à titre de capitaine dans la milice de Québec durant la guerre de 1812, puis amorce des travaux historiques. Nommé greffier en loi de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada, en mars 1817, il occupe ce poste jusque vers 1827, puis est nommé, en avril 1819, greffier d'une commission chargée de régler les revendications foncières en Gaspésie. En 1827, il accède à la présidence de la Cour des sessions trimestrielles du district de Québec.

La carrière politique de Christie est tumultueuse. Il remporte les élections de 1827 et devient député de Gaspé, mais il est expulsé de la Chambre d'assemblée à cinq reprises entre 1829 et 1832 pour avoir causé, en 1827, le non-renouvellement de la commission de magistrat de plusieurs députés opposés au gouverneur George Ramsay. Toutefois, les électeurs de Gaspé continuent de voter pour lui et il remporte les cinq élections qui suivent ses renvois. En 1833, le député prend part à un mouvement qui vise à annexer le district de Gaspé au Nouveau-Brunswick. Il quitte temporairement la vie politique, puis remporte quatre élections, de 1841 à 1851, toujours dans le comté de Gaspé. Ses opinions politiques sont largement diffusées, entre 1848 et 1850, alors qu'il est rédacteur en chef du Quebec Mercury.

Parallèlement à ses activités politiques, Christie réalise des travaux historiques. Il amorce ceux-ci en 1816, alors qu'il fonde le Quebec Telegraph, dont il est rédacteur jusqu'en 1817. Ses premiers articles historiques paraissent dans ce journal. La valeur historiographique indéniable de son histoire du Bas-Canada repose sur son impartialité et sur la reproduction de certains documents originaux aujourd'hui disparus. Christie est considéré comme le plus important historien du Canada de langue anglaise de son temps; ses travaux contribuent à la transition vers l'époque romantique, dont le principal représentant est Francis Parkman.

Christie participe largement au développement des archives publiques. Entre 1844 et 1849, il met en place et participe à trois comités qui étudient l'état des archives et des documents publics. Ces comités mènent à la mise en place de mesures pour améliorer la cueillette, le regroupement, l'organisation et la conservation des documents.

Il a notamment publié A History of the Late Province of Lower Canada (six volumes, 1848-1855; 1866) qui réunit l'ensemble de ses ouvrages historiques.

Il est décédé à Québec, le 13 octobre 1856. Il est inhumé dans le cimetière Mount Hermon, à Sillery (Québec).

Il avait épousé, en 1812, Monique-Olivier Doucet, fille de Jean Doucet, boulanger, et de Marie-Madeleine Mirault.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • SPRAGGE, Shirley C. « Christie, Robert ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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