Barrot-Chênevert, Henriette
Type :
Personne (Femme)
Autre(s) nom(s) :
- Barrot, Henriette
Date :
- 1902‑09‑26 – 1997
Occupation :
- Architecte
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (2)
-
Maison Imbeau
- Architecture / conception
-
Maison Louis-Asselin
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Née à Marseille le 26 septembre 1902, Henriette Barrot est la fille d'un ingénieur.
Elle fait son apprentissage à Paris, d'abord à l'École de sculpture du Xe arrondissement, puis à l'École de dessin industriel. Elle obtient, en 1925, un diplôme de génie du Conservatoire national des arts et métiers.
Barrot travaille d'abord à Paris comme dessinatrice pour l'agence J. Harowitz. Elle s'installe ensuite à Québec et travaille en collaboration avec son mari, l'architecte Raoul Chênevert, jusqu'au décès de ce dernier en 1951. Durant cette période, elle influence considérablement les nombreuses réalisations de l'agence de Chênevert dans la région de Québec. Elle contribue notamment à la restauration de l'église de Notre-Dame-des-Victoires en 1929, de même qu'à la construction en 1931 de la prison pour femmes, nommée par la suite maison Gomin, ainsi que du bureau de poste de la Basse-Ville, en 1938 et 1939.
En 1952, Barrot-Chênevert devient la première femme admise à l'Association des architectes de la province de Québec, et s'associe avec son fils, Guy Chênevert. La même année, elle dessine les plans du pavillon Notre-Dame de l'hôpital de l'Enfant-Jésus de Québec et dirige le chantier. Au cours des années 1960, elle supervise les travaux de restauration de plusieurs résidences, dont les maisons Imbeau et Louis-Asselin, à Saint-François, à l'île d'Orléans.
Henriette Barrot-Chênevert s'illustre également par sa participation à la fondation de l'Union internationale des femmes architectes en 1963.
Elle est décédée en 1997.
Elle avait épousé Raoul Chênevert en 1927.
Références
Notices bibliographiques :
- JOBIDON, Hélène, Luc NOPPEN et Paul TRÉPANIER. Québec monumental, 1890-1990. Sillery / Montréal, Septentrion / Ordre des architectes du Québec, 1990. 191 p.
- TREMBLAY, Katia. Les origines d'une pratique architecturale féminine au Québec: Henriette Barrot Chênevert et Pauline Roy, deux pionnières. Université Laval, 1993. s.p.
