Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Rutherford, Ernest

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Baron Rutherford de Nelson
  • Rutherford de Nelson, Ernest

Date :

  • 1871‑08‑30 – 1937‑10‑19

Occupation :

  • Chimiste
  • Enseignant / professeur
  • Physicien

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Plaques commémoratives associées (1)

Groupes associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Né le 30 août 1871 à Spring Grove, en Nouvelle-Zélande, Ernest Rutherford est le fils de James Rutherford, charron, et de Martha Thompson, enseignante.

Rutherford effectue ses études en Nouvelle-Zélande, à la Foxhill School, puis au collège Nelson à partir de 1886. Il poursuit sa formation à l'Université de Canterbury à Christchurch de 1890 à 1894. Il y décroche un baccalauréat en mathématiques et en latin en 1892, puis une maîtrise en mathématiques et en physique l'année suivante alors qu'il fait des recherches sur les propriétés magnétiques du fer. Il obtient un baccalauréat en sciences avec spécialisation en géologie et en chimie en 1894. Un an plus tard, il part au Royaume-Uni pour compléter son apprentissage à l'Université de Cambridge. Dans cette institution, il travaille au laboratoire Cavendish auprès de Joseph John Thomson sur la conduction électrique des gaz.

En 1892, Rutherford amorce ses travaux sur la radioactivité. Deux ans plus tard, il découvre deux rayons émanant de l'uranium : alpha et beta. Devant le peu d'avancement possible à Cambridge, le scientifique accepte en 1898 une tâche d'enseignant et de chercheur à la chaire McDonald de physique de l'Université McGill. Il y découvre le radon, un gaz radioactif, et développe des théories sur l'atome. Il est élu membre de la Société royale Canada en 1900, puis reçoit le même titre à Londres trois ans plus tard.

En 1907, Rutherford remplace le physicien Arthur Schuster à l'Université Victoria de Manchester (Université de Manchester). Il met sur pied une théorie sur la datation des minéraux, qui influence la géologie moderne. Il se voit décerner, en 1908, le prix Nobel de chimie pour ses travaux effectués à l'Université McGill sur la désintégration de l'atome, ainsi que sur la chimie des éléments radioactifs. En 1911, il s'associe avec Neils Bohr pour former un modèle de structure atomique (modèle Bohr-Rutherford). Trois ans plus tard, il met sa science au service de l'armée britannique afin de trouver un moyen de détecter les sous-marins. En 1919, il est chargé de la direction du laboratoire Cavendish.

Impliqué dans diverses associations scientifiques, Rutherford reçoit plusieurs distinctions. Il est créé chevalier en 1914, puis est anobli en 1931 avec un siège à la Chambre des Lords.

Il a en outre publié Radioactivity (1904), Radioactive Transformations (1906), The Electrical Structure of Matter (1926) et The Artificial Transmutation of the Elements (1933). Il est également l'auteur de plusieurs articles scientifiques.

Il est décédé à Cambridge le 19 octobre 1937. Ses cendres sont inhumées dans l'abbaye de Westminster, à Londres, près de la tombe d'Isaac Newton.

Il avait épousé en Nouvelle-Zélande, en 1900, Mary Georgina Newton, fille d'Arthur Newton et Mary de Renzy.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • CAMPBELL, John. Ernest Rutherford [En Ligne]. http://www.rutherford.org.nz/biography.htm
  • GINGRAS, Yves. « Rutherford, Ernest, baron Rutherford de Nelson ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
  • The Nobel Foundation. Nobelprize.org [En Ligne]. http://nobelprize.org/

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013