Hôtel Clarendon

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Déclaration	Situé dans un site patrimonial	Gouvernement du Québec
Transfert de responsabilité Exercice de certains pouvoirs par la municipalité (Québec), 2016-12-09 Prise d'effet : 2017-06-09

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C'est en 1858 que le notaire Siméon Lelièvre fait entreprendre la construction d'une maison en pierre et en brique à quatre étages, au coin des rues Sainte-Anne et des Jardins, selon les plans de l'architecte Charles Baillairgé (1826-1906). La maison présente sa façade sur la rue des Jardins. La propriété est cependant vendue par le shérif cette année-là aux imprimeurs George-Edouard Desbarats (1838-1893) et Stewart Derbishire (1794-1863), qui font modifier les plans pour y loger l'imprimerie de la reine. L'édifice comportera un plan en « L » avec également une longue façade sur la rue Sainte-Anne.

En 1860, la propriété appartient à l'imprimeur Desbarats. On retrouve alors sur les lieux le restaurant John L'Hoist, ainsi que les imprimeurs Desbarats et Derbishire. Le pâtissier John Provan Sr. et le tavernier John Delaney résident également dans le bâtiment.

En 1870, cet immeuble est transformé en hôtel par la famille Desbarats. Il sera tenu par Willis Russell, le propriétaire de l'hôtel Clarendon de la rue Saint-Louis. En 1876, l'hôtel est connu sous le nom de « Russell House ». Une partie de l'édifice est toujours occupé par le pâtissier John Provan, ainsi que par Dame Fergusson. En 1894, l'hôtel est vendu par les héritiers Desbarats à l'hôtelier Thomas Hilaire Lizotte. Ce dernier lui donne alors le nom de « Clarendon Hotel ». En 1907, le Clarendon Hotel est cédé à J.Télesphore Bégin. On retrouve également le barbier Joseph Boies. Une autre portion de la propriété est occupée par le gérant A.U. Bégin, le portier Eutrope Bégin, ainsi que le président et gérant de la Cie Paquet ltée, Joseph Laurin. Enfin, le sous-ministre des Terres et Forêts, Elzéar Miville-Deschênes habite une autre partie de la propriété.

En 1924, l'hôtelier Joseph Drapeau fait l'acquisition de l'hôtel. Deux ans plus tard, on ajoute un étage à toit plat au bâtiment. C'est l'architecte Raoul Chênevert (1889-1951) qui en réalise les plans. Une allonge à six étages sera construite sur la propriété voisine au nord l'année suivante. Les entrées de l'hôtel sur la rue Sainte-Anne y seront alors transportées.

En 1941, un solarium est aménagé au 1er étage de l'hôtel. Par la suite, soit au courant des années 1950, on apporte d'importantes réparations à l'intérieur de l'hôtel. En 1973, un café-terrasse est aménagé. Puis, en 1981, d'importantes rénovations sont faites à l'hôtel. En 1991, on procède à la construction d'une rallonge à l'hôtel et on le rehausse sous la forme d'un toit mansardé en 1998.

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