Giard, Louis

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Né à Saint-Ours, le 1er novembre 1809, Louis Giard est le fils de François Giard, agriculteur, et de Marie-Charles Daigle.

Giard étudie au séminaire de Saint-Hyacinthe de 1821 à 1830, puis enseigne au collège de Chambly de1830 à 1834. Il se rend ensuite à Montréal, où il fait l'apprentissage de la médecine. Il collabore au journal patriote La Minerve entre 1834 et 1837. Il obtient son diplôme en 1837, puis pratique la médecine à Saint-Pie.

Giard devient secrétaire du Bureau d'éducation du Bas-Canada en 1848. Il travaille pour le service du surintendant de l'Éducation pour le Bas-Canada, Jean-Baptiste Meilleur, jusqu'en 1855, puis est surintendant de l'Instruction publique de 1867 à 1868. À la suite de l'adoption de la loi précisant les fonctions du ministre de l'Instruction publique, il est nommé secrétaire au nouveau ministère. Il est également secrétaire-archiviste au Conseil de l'instruction publique à partir de 1859. Avec Henry Hopper Miles, il devient secrétaire du Conseil de l'instruction publique en 1869. Il est alors appelé à prendre des décisions importantes en matière d'éducation, notamment en ce qui concerne la mise au point d'une structure scolaire de type confessionnel et l'uniformisation de l'enseignement dans les écoles normales. Il démissionne de son poste en 1882 en raison de son âge avancé.

Au cours de sa carrière, Giard collabore au Journal de l'instruction publique, dont il est le rédacteur en chef à partir de 1868.

Il est décédé à Montréal, le 4 janvier 1887.

Il avait épousé à Saint-Pie, en 1840, Lucille Drolet, fille de Joseph-Toussaint Drolet.

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