Parkman, Francis
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1823‑09‑16 – 1893‑11‑08
Occupation :
- Auteur
- Historien
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (12)
Images
![Francis Parkman - [18-]](document/rpcq_pge_15752_195145.JPG?id=195145)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Boston, aux États-Unis, le 16 septembre 1823, Francis Parkman est le fils de Francis Parkman, ministre unitarien, et de Caroline Hall.
Parkman étudie à l'Université Harvard à partir de 1840. Bien qu'il s'inscrive à la Faculté de droit en 1844, l'histoire devient rapidement sa passion et il fera carrière dans ce domaine. Il s'intéresse particulièrement aux batailles entre la France et l'Angleterre pour le contrôle de l'Amérique du Nord. En 1845 et 1846, il voyage dans l'Ouest et visite d'anciens établissements français du Mississippi, où il observe les autochtones qu'il dépeint comme des sauvages.
Incontournables dans l'historiographie de la Nouvelle-France et de l'Amérique du Nord britannique, les études historiques de Parkman marquent leur époque. Prenant radicalement parti en faveur des Anglais, l'historien considère que la Conquête était inévitable et a permis aux Canadiens français de jouir des bienfaits des institutions britanniques. Dans deux de ses volumes, The Jesuits in North America in the Seventeenth Century (1867) et The Old Regime in Canada (1874), il présente l'Église catholique et les Canadiens français sous un jour particulièrement sombre. Malgré de graves omissions factuelles et un style chauvin, la version de l'histoire de la Nouvelle-France de Parkman constitue durant de nombreuses décennies une référence importante aux États-Unis et au Canada anglais.
Il a également publié The California and Oregon Trail [...] (1849), History of the Conspiracy of Pontiac [...] (1851), Vassal Morton (1856), Pioneers of France in the New World (1865), The Book of Roses (1866), The Discovery of the Great West (1869), Montcalm and Wolfe (1884) et A Half-Century of Conflict (1892).
En 1878, l'université Laval souhaite décerner un doctorat honorifique à Parkman, ce qui a pour effet de provoquer un important débat public, lancé notamment par des membres du clergé et par le journaliste Jules-Paul Tardivel. L'Université choisit alors de reporter la remise du diplôme.
Il est décédé à Boston, aux États-Unis, le 8 novembre 1893.
Il avait épousé, en 1850, Catherine Scollay Bigelow.
Références
Notices bibliographiques :
- ECCLES, William John. « Parkman, Francis ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
