Barrette, Antonio
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1899‑05‑26 – 1968‑12‑15
Occupation :
- Journalier / ouvrier
- Premier ministre / chef de gouvernement
Patrimoine immobilier associé (4)
- Monument funéraire d'Antonio Barrette - Lieu d'inhumation
- Château Frontenac - Lieu de résidence secondaire
- Résidence Antonio-Barrette - Lieu de résidence
- Monument d'Antonio Barrette - Représentation iconographique
Groupes associés (1)
Inventaires associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Désignation | Personnage historique | Ministre de la Culture et des Communications | 2012-11-01 |
Statuts antérieurs
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Joliette le 26 mai 1899, Antonio Barrette est le fils d'Ernest Barrette, employé civil, et de Robéa Côté.
Barrette travaille comme messager au Canadien National de 1914 à 1921, puis comme machiniste de 1921 à 1931. Il est ensuite ingénieur-mécanicien en chef à l'Acme Glove Work Ltd. de Joliette de 1931 à 1935. Devenu courtier d'assurances, il est le cofondateur de la société Barrette et Lépine en 1936.
Député de l'Union nationale de Joliette à l'Assemblée législative de 1936 à 1960, Barrette est secrétaire du comité d'étude du Syndicat national de rachat des rentes seigneuriales en 1938 et 1939 et ministre du Travail de 1944 à 1960. À la mort de Paul Sauvé, en janvier 1960, il est choisi chef de l'Union nationale et devient premier ministre du Québec. Aux élections de juillet 1960, son parti est défait et Barrette démissionne.
Il est ambassadeur du Canada en Grèce de 1963 à 1966 et président de la maison d'assurances Antonio Barrette et fils de 1966 à 1968.
Il a publié Considérations sur les relations industrielles en démocratie (1953), Le communisme est-il une menace? (1954) et Mémoires (1966).
Il est décédé à Montréal, le 15 décembre 1968. Il est inhumé à Joliette, dans le cimetière de la paroisse de Saint-Pierre.
Il avait épousé à Joliette, en 1924, Marie-Estelle Guilbault, fille d'Osias Guilbault, notaire et registrateur, et de Victoria Froment.
Ce personnage historique a été désigné par le ministre de la Culture et des Communications le 1er novembre 2012.
Intérêt patrimonial
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en oeuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- LATOUCHE, Daniel. « Barrette, Antonio J. ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/