Collection archéologique de référence de Place-Royale
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Patrimoine immobilier associé (1)
Patrimoine mobilier associé (10,575)
Description
La collection archéologique de référence de Place-Royale est un ensemble d'environ 14 000 objets recueillis lors d'interventions archéologiques réalisées entre 1961 et 1999 dans le secteur de Place-Royale, à Québec, dans une soixantaine de sites inscrits à l'Inventaire des sites archéologiques du Québec. Les plus anciens artéfacts ont plus de 3 000 ans, alors que les plus récents datent du XXe siècle. Complets ou fragmentaires, les objets sont constitués de différents matériaux comme la céramique de divers types, le verre, le bois, le métal, la pierre, les matériaux organiques dont le cuir et l'os, et les textiles, ou d'un assemblage de plusieurs matériaux. De nombreuses pièces sont liées à la conservation, à la préparation et au service des aliments et des boissons. L'ensemble compte aussi, entre autres, des accessoires personnels, des accessoires vestimentaires et des parures, des jeux et des jouets, des armes et des munitions, des éléments de bâtiment, des accessoires de maison, des objets religieux ainsi que des objets liés au commerce et aux échanges, à la médecine, à la communication écrite, au travail du textile; il comprend aussi divers outils. La collection archéologique de référence de Place-Royale est conservée au Laboratoire et à la Réserve d'archéologie du Québec, à Québec.
Ces biens sont classés ensemble patrimonial.
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Classement | Ensemble patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications | 1999-03-04 |
Valeur patrimoniale
La collection archéologique de référence de Place-Royale présente un intérêt pour ses valeurs historique et archéologique. Cette collection témoigne de la diversité des activités qui se sont déroulées dans le secteur de Place-Royale et contribue à la compréhension de l'évolution du lieu ainsi qu'à l'interprétation des vestiges archéologiques qui s'y trouvent. Les plus vieux artéfacts recueillis attestent d'une présence autochtone sur la pointe de Québec il y a plus de 3 000 ans. D'autres pièces témoignent des passages fréquents des Autochtones sur le site jusqu'au XVIIe siècle. Plusieurs éléments de la collection rappellent aussi la fondation à cet endroit en 1608 du premier établissement français permanent en Amérique par Samuel de Champlain (avant 1580-1635). La collection évoque également les activités qui se tenaient sur le site, les modes de vie de ceux qui ont habité Place-Royale et les événements qui ont marqué l'histoire du lieu. Par exemple, certains objets rappellent l'importance grandissante du port de Québec qui était, jusqu'au milieu du XIXe siècle, la véritable plaque tournante du transport, du peuplement et du commerce de la Nouvelle-France puis de l'Amérique du Nord britannique. D'autres illustrent les transformations ayant marqué les manières d'habiter ou l'organisation sociale du secteur au fil du temps. La collection constitue donc une pièce essentielle à la compréhension de l'histoire de Place-Royale et, de manière plus large, à la connaissance de nombreux aspects de la vie sur le territoire québécois à travers les siècles.
La collection présente aussi un intérêt pour sa valeur historique liée à la conservation du patrimoine culturel. La collection rappelle le plus important chantier québécois de restauration et de mise en valeur historique dirigé par l'État québécois. Au milieu du XXe siècle, de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer l'état de délabrement dans lequel se trouve le secteur de Place-Royale, considéré comme le berceau de l'Amérique française. Au cours des années 1960, plusieurs bâtiments sont acquis par le gouvernement du Québec, et leur restauration est amorcée. C'est dans ce contexte que des interventions archéologiques sont effectuées à Place-Royale à partir de 1961 dans les caves, les voûtes et les cours arrière. Les campagnes de fouilles s'intensifient au cours des années 1970 et 1980. La collection est constituée d'environ 14 000 objets parmi les dizaines de milliers d'artéfacts alors recueillis. De nombreuses pièces ont bénéficié d'une restauration, et plusieurs sont prêtées pour des expositions locales, nationales ou internationales. Par ailleurs, il s'agit de la première collection de référence classée en vertu de la Loi sur les biens culturels.
La collection présente en outre un intérêt pour sa valeur scientifique. La longue période historique dont témoignent les objets, ainsi que la diversité de leurs formes, de leurs fonctions et de leurs modes de fabrication en font une des collections archéologiques les plus prestigieuses en Amérique du Nord. À partir des années 1980, plus d'une trentaine d'études ont été réalisées, puis publiées, sur divers thèmes comme l'évolution du commerce à Place-Royale, les modes de vie de la population, l'utilisation de certains matériaux, ou sur des fonctions particulières. Ces travaux ont fortement contribué à l'augmentation des connaissances sur la culture matérielle du Québec. La grande diversité des pièces de la collection permet également aux chercheurs de faire des études comparatives sur d'autres artéfacts et objets des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. La collection archéologique de référence de Place-Royale est la plus imposante et la plus consultée des collections archéologiques du Québec.
Source : Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, 2011.
Éléments caractéristiques
Les éléments caractéristiques de la collection archéologique de référence de Place-Royale liés à ses valeurs historique, archéologique et scientifique comprennent, notamment :
- la présence d'environ 14 000 objets, complets ou fragmentaires, recueillis lors d'interventions archéologiques dans le secteur de Place-Royale;
- les matériaux, dont les divers types de céramique (notamment la terre cuite grossière, la faïence, la terre cuite fine, le grès ainsi que la porcelaine chinoise et européenne), la pierre (dont le chert, le schiste et l'ardoise), les métaux (dont l'or, l'argent, le cuivre, le plomb, l'étain, le fer, le fer forgé, la fonte, le laiton ainsi que d'autres alliages), les tissus et les fibres (dont la laine, le feutre et la soie), le verre, le papier, le caoutchouc, le bois et d'autres matériaux organiques (dont l'os, l'écaille, le poil, le coquillage et le cuir);
- les objets liés à la conservation, à la préparation et au service des aliments et des boissons, dont les cruches, les jarres, les gourdes, les vases, les pots à conserves, les pièces de tonneaux, les bouteilles, les flasques et les flacons, les chaudrons, les pots à cuire, les terrines, les tire-bouchons, les pichets, les carafes, les théières, les beurriers, les pots à lait, les salières, les cafetières, les plats de service, les soupières, les saucières, les jattes, les assiettes, les plats creux, les bols, les soucoupes, les coquetiers, les coupes à dessert, les tasses, les verres, les verres à pied, les gobelets, les chopes, les fourchettes, les cuillères et les couteaux de table;
- les accessoires personnels et les objets liés à l'hygiène, dont les pipes, les cuvettes, les pots à eau, les brosses à cheveux, les brosses à dents et les bassins à barbe;
- les accessoires vestimentaires et les parures, dont les boutons, les boucles de ceinture et de chaussure, les brosses à habits, les pots à cirage, les souliers, les perles de verre, les bagues, les pendentifs, les colliers, les peignes à coiffure, les poignées d'éventails et les agrafes décoratives;
- les jeux et les jouets, dont les billes, la vaisselle miniature, les quilles, les poupées, les figurines, les dés, les balles, les dominos, les pièces d'échecs, les pions de jeu de dames et les sifflets;
- les armes et les munitions, dont les couteaux, les sabres, les épées, les boulets, les bombes, les grenades, la poudre à canon, les pierres à fusil, les baïonnettes, les pommeaux de pistolet, les pointes de projectiles, les balles, la chevrotine, les cartouches de cendrée et les moules à balles;
- les éléments de bâtiment et les accessoires de maison, dont les briques, les carreaux à plancher, les plaques d'ardoise, les tuiles d'argile, le verre à vitre, les clous, les esses, les étripe-chats, les supports de gouttière, les équerres, les charnières, les ferrures de porte, les poignées, les verrous, les serrures, les cadenas, les clés, les chantepleures, les tisonniers, les grilles de poêle, les briquets, les lampes, les becs-de-corbeaux, les mouchettes, les chandeliers, les papiers peints, les pots à plantes, les poignées de meubles, les pots de chambre et les crachoirs;
- les objets religieux, dont les croix et les chapelets;
- les objets liés au commerce et aux échanges, dont les monnaies, les sceaux de marchandise, les balances et les poids;
- les objets liés à la médecine, dont les seringues, les fioles, les bouteilles de pharmacie et les pots à onguent;
- les objets liés à la communication écrite, dont les encriers, les écritoires, les crayons, les bagues à sceau, la cire à cacheter et les journaux;
- les objets liés au travail du textile, dont les épingles, les aiguilles et les dés à coudre;
- les outils, dont les haches, les forets, les ciseaux à bois, les herminettes, les scies, les limes, les tenailles, les pics, les poinçons, les hameçons et les poids de filet.
Informations historiques
La collection archéologique de référence de Place-Royale est constituée de plus de 14 000 objets, dont les plus anciens, datant d'il y a environ 3 000 ans, témoignent de la présence autochtone à la pointe de Québec à cette époque. D'autres artéfacts attestent du passage régulier d'Autochtones à cet endroit par la suite. La pointe de Québec sert alors aux rencontres ou aux camps saisonniers de chasse ou de pêche.
En 1608, Samuel de Champlain (avant 1580-1635) fonde le comptoir de Québec dans le secteur aujourd'hui nommé Place-Royale. Il entreprend dès lors la construction d'une habitation qui sert de logement ainsi que d'entrepôt pour les vivres, les outils et les marchandises de traite. À partir des années 1630, une petite agglomération se forme autour de l'habitation. Le secteur compte plusieurs entrepôts mais aussi des commerces et des ateliers d'artisan.
En 1682, un incendie ravage Place-Royale. Rapidement, les maisons et autres bâtiments sont reconstruits. Au XVIIIe siècle, le rôle de Place-Royale comme lieu d'habitation, mais surtout comme centre maritime et commercial, s'accentue : le port est le seul port océanique de la Nouvelle-France, et il constitue donc une plaque tournante du peuplement, du ravitaillement et du commerce.
Durant le siège de Québec, en 1759, Place-Royale est de nouveau ravagée, puis reconstruite après la Conquête. Les installations militaires finissent par disparaître peu à peu, laissant plus de place aux activités portuaires, et de nombreux autres bâtiments sont construits, notamment des hangars servant à l'entreposage de marchandises. La plupart des bâtiments ont des fonctions à la fois commerciales et résidentielles. Au milieu du XIXe siècle, la population du secteur est surtout composée d'ouvriers, d'artisans et de travailleurs spécialisés, les gens des classes aisées ayant préféré quitter le quartier surpeuplé et insalubre.
À partir des années 1860, l'importance du port de Québec décline. Les commerces s'établissent dans des zones plus fréquentées de la ville. Le développement des faubourgs du nord de la cité accentue le dépeuplement de Place-Royale.
Au milieu du XXe siècle, des voix s'élèvent pour décrier l'état de délabrement dans lequel se trouve Place-Royale, considérée comme le berceau de l'Amérique française. En 1956, les travaux de restauration de la maison Jean-Baptiste-Chevalier lancent ce qui deviendra le plus important chantier québécois de restauration et de mise en valeur historique. Au cours des années 1960, plusieurs bâtiments sont acquis par le gouvernement du Québec, et leur restauration est amorcée. C'est dans ce contexte que des interventions archéologiques sont effectuées à Place-Royale à partir de 1961.
Les campagnes de fouilles s'intensifient au cours des années 1970 et 1980, alors que progresse le chantier de restauration. Des dizaines de milliers d'artéfacts sont trouvés. Leur classification est effectuée selon les matériaux ou les fonctions, tandis que d'autres objets sont regroupés selon le site de référence dont ils proviennent, comme l'Habitation de Champlain, l'îlot Hunt, le marché Finlay, la maison Hazeur ou la maison Perthuis.
Au début des années 1980, un programme de recherche sur divers thèmes est élaboré par le ministère des Affaires culturelles afin d'analyser, d'interpréter et de mettre en valeur les objets trouvés à Place-Royale. Plus d'une trentaine d'études sont ainsi réalisées entre 1982 et 1987. Ces travaux intègrent les données historiques et archéologiques et permettent de faire avancer considérablement les connaissances sur la culture matérielle du Québec.
La collection archéologique de référence de Place-Royale est classée en 1999. Il s'agit alors de la première collection archéologique à bénéficier d'un statut en vertu de la Loi sur les biens culturels.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Adresse :
- place Royale
- 1825, rue Semple
Références
Contributeur de données :
Direction générale du patrimoine
Notices bibliographiques :
- BERVIN, George, Céline CLOUTIER et Yves LAFRAMBOISE. La fonction commerciale à Place-Royale 1760-1820. Patrimoine, série Dossiers, 73. Québec, Publications du Québec, 1991. s.p.
- BRASSARD, Michel et Myriam LECLERC. Identifier la céramique et le verre anciens au Québec : guide à l'usage des amateurs et des professionnels. Cahiers d'archéologie du CÉLAT, 12. Sainte-Foy, CÉLAT, 2001. 207 p.
- BRÖKER, Anna. Rheinisches Steinzeug in der Nouvelle France : die Funde im Historischen Stadtbereich von Quebec/Kanada (Place Royale) [Du grès rhénan en Nouvelle-France : les découvertes dans le quartier historique de Québec, Canada (Place Royale)]. Universität Bonn, 2004. 190 p.
- CAMPBELL, Anita. Le creamware de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 57. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 292 p.
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- GENÊT, Nicole. « La faïence à la place Royale ». BARRÉ, Georges, dir. et Corneliu KIRJAN, dir. Activités archéologiques 1976. Dossier, 31. Québec, Centre de documentation, Direction de l'inventaire des biens culturels, 1977, p. 102-111.
- GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.
- GENÊT, Nicole. « La porcelaine chinoise à la place Royale ». BARRÉ, Georges, dir. et Corneliu KIRJAN, dir. Activités archéologiques 1976. Dossier, 31. Québec, Centre de documentation, Direction de l'inventaire des biens culturels, 1977, p. 119-127.
- GENÊT, Nicole. « Un aspect important de la culture matérielle à place Royale: l'étude des pièces archéologiques ». BARRÉ, Georges, dir. et Corneliu KIRJAN, dir. Activités archéologiques 1976. Dossier, 31. Québec, Centre de documentation, Direction de l'inventaire des biens culturels, 1977, p. 99-102.
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- LAPOINTE, Camille et Richard LUEGER. Le verre et les terres cuites communes de la maison Perthuis à Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 101. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1997. 243 p.
- LAPOINTE, Camille. Les outils de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 91. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1994. 123 p.
- LAPOINTE, Camille. Trésors et secrets de Place-Royale : aperçu de la collection archéologique. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1998. 217 p.
- MARIER, Christiane. Les menus objets de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 95. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 529 p.
- MÉZIN, Louis. Cargaisons de Chine: porcelaines de la Compagnie des Indes du Musée de Lorient. Lorient, Musée de la Compagnie des Indes, 2002. 204 p.
- MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
- MOUSSETTE, Marcel. Les terres cuites communes des maisons Estèbe et Boisseau. Collection Patrimoines, série Dossiers, 51. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 184 p.
- PROVENCHER, Jean et al. Les modes de vie de la population de Place-Royale entre 1820 et 1859. Patrimoines, série Dossiers, 66. Québec, Publications du Québec, 1990. 315 p.
- RENAUD, Louise et Katherine TREMBLAY. Les jeux et les jouets de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 65. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1999. 212 p.
- TREMBLAY, Yves. Les ustensiles, les objets de couture et le luminaire de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 96. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 390 p.