Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Soeurs de la Charité de Québec

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

La communauté des Soeurs de la Charité de Québec est fondée en 1849, par Marcelle Mallet, une religieuse de la communauté des Soeurs de la Charité de Montréal, elle-même fondée en 1737 par Marguerite d'Youville. À la demande de Mgr Pierre-Flavien Turgeon, alors archevêque coadjuteur de Québec, les Soeurs de la Charité de Montréal envoient mère Mallet en compagnie de cinq autres religieuses pour s'occuper d'un orphelinat à Québec. Une communauté religieuse autonome est alors créée. En plus des orphelins, les Soeurs de la Charité de Québec s'occupent des démunis, des personnes âgées, des élèves défavorisés, des malades et des infirmes. La communauté est officiellement consacrée par le pape en 1866.

En 1849, mère Mallet devient la première supérieure des Soeurs de la Charité de Québec. D'abord installée dans un petit orphelinat au coin des rues Saint-Olivier (actuelle rue des Soeurs-de-la-Charité) et des Glacis, la communauté entreprend dès l'année suivante la construction d'un vaste bâtiment comprenant un couvent, une chapelle et un orphelinat. En 1863, Mgr Charles-François Baillargeon, alors archevêque coadjuteur de Québec, impose à la communauté la règle du jésuite Antoine-Nicolas Braün, laissant tomber celle de Marguerite d'Youville d'inspiration sulpicienne. S'opposant à ce changement, mère Mallet doit quitter son poste de supérieure trois ans plus tard.

Dès leurs débuts, les Soeurs de la Charité de Québec traversent des événements difficiles, dont l'épidémie de typhus en 1851, l'épidémie de choléra en 1854 ainsi que l'incendie de leur couvent au cours de la même année. Elles accueillent des dames pensionnaires à partir de 1855, puis des personnes âgées ou infirmes à partir de 1856 et elles ouvrent un dispensaire pour les malades indigents en 1866. Lors du retrait de la garnison britannique en 1871, les Soeurs de la Charité de Québec utilisent l'ancienne caserne de la rue des Glacis pour héberger des orphelins. Elles acquièrent au même moment les terrains situés devant les fortifications, où elles font ériger en 1898 et 1899 le pensionnat Saint-Louis-de-Gonzague pour garçons. Elles s'installent également à l'extérieur de la région de Québec, comme dans le Bas-Saint-Laurent et sur la Côte-Nord. En 1861, elles ouvrent une école à Deschambault qu'elles dirigent jusqu'en 1967. En 1894, elles acquièrent du politicien Philippe Landry l'asile de Beauport. En 1902, elles prennent également possession de l'ancien hôpital Jeffrey Hale qui devient le couvent Mère-Mallet, puis la maison Saint-Joseph en 1915. Elles s'installent notamment à Beauceville en 1917 où elles prennent en charge l'orphelinat et l'hôpital. Au cours du XXe siècle, les Soeurs de la Charité de Québec dirigent des institutions d'enseignement comme l'école Notre-Dame-de-Québec érigée en 1956 et 1957 par la Commission des écoles catholiques de Québec.

Aujourd'hui, les Soeurs de la Charité de Québec poursuivent leur oeuvre caritative au Québec, mais aussi aux États-Unis, au Japon, au Paraguay, en Uruguay, en Argentine et au Congo.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BERTHOLD, Étienne. Une société en héritage - L'oeuvre des communautés religieuses pionnières à Québec. Québec, Publications du Québec, 2015. 119 p.
  • Corporation du patrimoine et du tourisme religieux de Québec. Corporation du patrimoine et du tourisme religieux de Québec [En Ligne]. http://www.patrimoine-religieux.com/
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
  • DÉSILETS, Andrée. « Mallet, Marie-Anne-Marcelle ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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