Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Loranger, Thomas-Jean-Jacques

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Synthèse

Né à Yamachiche, le 2 février 1823, Thomas-Jean-Jacques Loranger est le fils de Joseph Loranger, cultivateur, et de Marie-Louise Dugal.

Loranger étudie au séminaire de Nicolet de 1834 à 1841. À compter de 1842, il fait sa cléricature auprès d'Antoine Polette à Trois-Rivières. Il est admis à la pratique du droit en 1844.

Loranger pratique sa profession à Trois-Rivières et à Nicolet avant de joindre le cabinet de Lewis Thomas Drummond à Montréal. En 1853, il s'associe avec François-Pierre Pominville. Il devient l'un des substituts du procureur général devant la Cour seigneuriale, créée en 1854. De 1856 à 1861, Loranger fait partie de la commission chargée de la refonte des statuts du Bas-Canada. En 1858, il s'associe à ses deux frères avocats, Jean-Michel et Louis-Onésime. Il est en outre membre du premier Conseil de l'instruction publique en 1859.

À la même époque, Loranger s'intéresse à la politique. Il est député de Laprairie à l'Assemblée législative du Canada-Uni de 1854 à 1863. Il fait partie du ministère Macdonald-Cartier à titre de conseiller exécutif et de secrétaire provincial de 1857 à 1858. Son opposition au choix d'Ottawa comme capitale en 1858 l'écarte toutefois du cabinet. En 1863, son siège devient vacant alors qu'il est nommé juge de la Cour supérieure, ce qui l'amène à travailler à Beauharnois, à Saint-Jean puis à Sorel jusqu'à sa retraite en 1879. De 1877 à 1882, il est président d'une commission chargée de codifier les lois générales en vigueur au Québec, ce qui constitue une contribution majeure à sa société.

De 1869 à 1872, Loranger collabore à la Revue légale et fonde en 1879, avec d'autres juristes de Montréal, la revue Thémis. Il est également professeur de droit administratif à l'Université Laval à Montréal à partir de 1879 et président de l'Association Saint-Jean-Baptiste en 1880 et 1884.

Il a publié Mémoire composé de la plaidoirie de T.J.J. Loranger [...] devant la Cour seigneuriale (1855), Suite du mémoire de M. Loranger contenant sa réplique [...] (1856), Commentaire sur le Code civil du Bas-Canada (1873 à 1879) et Lettres sur l'interprétation de la constitution fédérale (1883 et 1884), dans lesquelles il défend l'autonomie des provinces.

Il est décédé à Sainte-Pétronille, île d'Orléans, le 18 août 1885. Il est inhumé dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.

Il avait épousé à Montréal, en 1850, Sarah-Angélique Truteau; puis, à Québec, en 1864, Zélie-Angélique Borne, arrière-petite-fille de Pierre-Ignace Aubert de Gaspé.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • BEHIELS, M. D. « Loranger, Thomas-Jean-Jacques ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com
  • BONENFANT, Jean-Charles. « Loranger, Thomas-Jean-Jacques ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/
  • ROY, Pierre-Georges. Les juges de la province de Québec. Québec, Imprimeur du Roi, 1933. 588 p.

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