Site patrimonial du phare du Cap-au-Saumon

«Outre le phare, le site est constitué de deux résidences, d'un hangar et de l'abri du criard de brume. Les deux résidences présentent des caractéristiques similaires, soit un plan rectangulaire, une structure en bois sur fondation en béton, et un toit à pignon en bardeaux d'asphalte rouge. Plus modestes, le hangar et l'abri du criard de brume offrent une apparence semblable.»

«L'ensemble occupe une rive rocheuse et escarpée (typique de la côte charlevoisienne), à l'état presque sauvage, difficilement accessible par la voie terrestre.»

Source: Ville de La Malbaie

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Citation	Site patrimonial	Municipalité (La Malbaie)	2014-10-14
Inventorié	--

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Le secteur du phare de Cap au Saumon a été établi en 1894. Il se compose d'un phare, de deux résidences, d'un hangar et de l'abri du criard de brume. Le site a été choisi parce que ce secteur était peu balisé et qu'il y avait une nécessité d'améliorer les conditions de navigation le long de la côte nord du fleuve Saint-Laurent. Il s'agit donc d'un phare secondaire de jalonnement qui dirige la navigation.

Un premier phare en bois a été construit sur le site en 1894. Il a été remplacé en 1955 par le phare actuel, en béton armé et haut de 14 mètres (46 pieds). Ce dernier appartient à une quatrième génération de phares au Québec (1950-70), au cours de laquelle le plan des phares en béton armé a été standardisé et appliqué à des sites très variés, dans le cadre d'une modernisation du réseau des aides à la navigation.

Les deux résidences présentent des caractéristiques similaires, soit un plan rectangulaire, une structure en bois sur fondations en béton, et un toit pignon en bardeaux d'asphalte rouges. Plus petits, le hangar et l'abri du criard de brume présentent une apparence semblable.

Le phare actuel et ses structures associées forment un ensemble visuel cohérent, tant par les couleurs (rouge et blanc) que par le réseau de passerelles en bois qui relient entre elles toutes les constructions du secteur. L'ensemble occupe une rive rocheuse et escarpée, à l'état presque sauvage, qui est accessible uniquement par le fleuve ou par les airs. Le secteur est actuellement exploité par la corporation de tourisme nautique Duvetnor.

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