Charron, Amable
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1785‑07‑09 – 1844‑05‑08
Occupation :
- Artisan (charpentier, maçon, menuisier, etc.)
- Commerçant / marchand
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (2)
Patrimoine mobilier associé (1)
-
Retables
- Création
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Varennes, le 9 juillet 1785, Amable Charron est le fils de Charles Charron et d'Amable Bénard dit Carignan.
Il est l'apprenti ou l'associé de Louis Quévillon, maître sculpteur. Ce dernier lui demande de compléter plusieurs contrats. Ainsi, entre 1808 et 1812, Charron réalise des travaux dans l'église de Saint-Martin, dans l'île Jésus, près de Montréal, dans l'église de Saint-Michel, près de Québec et dans celle de Notre-Dame-de-Liesse, à Rivière-Ouelle.
L'essentiel de l'oeuvre de Charron est produit sur la Côte-du-Sud. En 1811, il sculpte le retable et la tribune de l'église de Saint-Roch-des-Aulnaies. Il exécute aussi les boiseries de la nef de même que les sculptures de l'église de Notre-Dame-de-Bon-Secours, à L'Islet. Il travaille en outre au retable, à la tribune et à la voûte de l'église de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Il termine, en 1839, l'ornementation de la voûte de l'église de Saint-Jean-Port-Joli.
En 1813, Charron s'installe à Saint-Jean-Port-Joli et devient marchand général. Après le décès de sa deuxième femme, en 1817, il délaisse l'architecture et la sculpture pour se consacrer au commerce. Il connaît alors une période d'aisance et consent des prêts personnels. Il fait aussi des placements immobiliers, tentant même d'acquérir la seigneurie de L'Islet. Sa situation financière se dégrade à partir du milieu des années 1830, alors qu'il doit régler les parts d'héritage réclamées par les enfants issus de son deuxième mariage. Charron doit liquider ses biens immobiliers, puis son commerce, au début des années 1840. En 1842, il vend sa maison dans le village et se retire sur sa terre à Saint-Jean-Port-Joli.
Il est décédé à Saint-Jean-Port-Joli, le 8 mai 1844.
Il avait épousé, en 1808, Marguerite Hogue, fille du maître menuisier Simon Hogue; puis, en 1813, Marie-Geneviève Audrie, fille de feu Jean-Baptiste Audrie, marchand. Il avait ensuite épousé, en 1819, Marie-Anastasie Babin, fille de Jean-Marie Babin, marchand; puis, en 1834, Marie Pélerin.
Références
Notices bibliographiques :
- DESCHÊNES, Gaston. « Charron, Amable ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- DESJARDINS, Édouard. « L'hôpital général des frères Charon à Ville-Marie ». L'Union médicale du Canada. Vol. XCVIII, no 12 (s.d.), p. 2108-2112.
