Dunn, Thomas
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1729 – 1818‑04‑15
Occupation :
- Commerçant / marchand
- Conseiller législatif
- Magistrat
- Ministre / conseiller exécutif / commissaire
- Personnalité d'affaires
Patrimoine immobilier associé (1)
-
Maison Guillaume-Estèbe
- Lieu d'occupation
Patrimoine mobilier associé (5)
- Document (Lettre de P. L. Panet à Thomas Dunn) - Item destiné
- Document (Extract of the proceedings in the case of Dunn, Grant and Stuart vs Davison and Baby)
- Document (Letter of exchange on the Lords Commissioners of His Majesty¿s Treasury in favour of Thomas Dunn, Receiver General) - Item destiné
- Cénotaphe
Plaques commémoratives associées (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Thomas Dunn est né à Durham, en Angleterre, en 1729.
Dunn s'établit à Québec en 1760. Associé à William Grant, il détient le monopole de la traite des fourrures et de l'exploitation de la pêche sur la Côte-Nord. Il acquiert plusieurs seigneuries, notamment sur la rive nord du Saint-Laurent, sur l'île d'Anticosti et dans les Cantons de l'Est. Il participe aussi à l'exploitation des forges du Saint-Maurice et est copropriétaire de la Compagnie des forges de Batiscan. Il est également propriétaire de la Cape Diamond Brewery de Québec.
Dunn est membre du Conseil de Québec de 1764 à 1775 et receveur général par intérim de 1770 à 1777. Nommé conseiller législatif en 1775, il est également membre du Conseil privé du gouverneur Guy Carleton en 1776, conseiller exécutif en 1784, puis de 1791 à 1818. Il fait partie du Conseil législatif à partir de 1792 et occupe la fonction de président à plusieurs reprises. Il est aussi administrateur civil de la colonie en l'absence du gouverneur de 1805 à 1807, puis en 1811.
Dunn occupe également la fonction de juge de paix. Il est nommé maître des requêtes de la Cour de la chancellerie en 1764. Il est parfois procureur du roi dans les affaires de succession et juge à la Cour des plaids communs pour les districts de Québec et de Trois-Rivières, de 1770 à 1793. Il siège à la Cour de circuit en 1771 et en 1772, à la Cour des prérogatives en 1779 et à la Cour d'appel en 1788. Il est aussi juge à la Cour du banc du roi de Québec de 1794 à 1809 et président de la Cour d'appel à partir de 1801. Enfin, il est trésorier du Comité de secours pour les protestants pauvres, président de l'Association de Québec et cofondateur du Fonds de soutien à la guerre contre la France révolutionnaire.
Il est décédé à Québec, le 15 avril 1818. Il est inhumé au cimetière St. Matthew.
Il avait épousé à Québec, en 1783, Henriette Guichaud, fille de Jacques Guichaud, négociant, et veuve de Pierre Fargues, négociant.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- TOUSIGNANT, Pierre et Jean-Pierre WALLOT. « Dunn, Thomas ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/