Bernier, Charles
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1866‑12‑17 – 1930
Occupation :
- Architecte
Patrimoine immobilier associé (17)
-
Domaine Globensky
- Architecture / conception
-
Site patrimonial de la chapelle des processions au 103, avenue de Gaspé Est
- Architecture / conception [Présumé(e)]
-
Couvent des Soeurs de la Présentation de Marie
- Architecture / conception
- Immeuble Joseph-Ulric-Cartier - Architecture / conception
Personnes associées (4)
- Brodeur, Charles (1871 – 1936) - Associé(e)
- Mesnard, Albert (1847 – 1909) - Associé(e)
- Ouellet, David (1844 – 1915) - Employeur(-euse), Maître
- Peachy, Joseph-Ferdinand (1830 – 1903) - Employeur(-euse)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
Charles Bernier est né le 17 décembre 1866 à Saint-Jean-Port-Joli. Il est le fils de l'entrepreneur et maçon François Bernier et de Virginie Deschenes.
Bernier étudie à l'école de Saint-Jean-Port-Joli et à l'institution des Frères des écoles chrétiennes de l'Islet.
Il fait l'apprentissage du métier d'architecte dans l'atelier de David Ouellet de 1881 à 1885. Il passe par la suite au service de Joseph-Ferdinand Peachy (1886-1887) et s'installe à son compte, à Québec vers 1888, où il construit plusieurs résidences et édifices commerciaux jusqu'au début du XXe siècle.
En 1903, il déménage à Montréal où il forme un partenariat avec Charles Brodeur. Ensemble, ils répondent surtout à des commandes résidentielles et commerciales. Ils construisent aussi un commissariat de police et une caserne pour la municipalité de Hull.
Pendant cette même période, Bernier s'associe à Albert Menard pour des commandes d'églises et écoles dans le diocèse de Montréal. Ils construisent l'église Saint-Irénée (1903-1904, reconstruite par MacDuff et Lemieux après l'incendie de 1911), le presbytère de l'église Saint-Jacques (1905) et l'église du Très-Saint-Nom-de-Jésus (1903-1904, avec Charles A. Reeves). Menard et Bernier construisent aussi trois écoles : l'école catholique Sainte-Elizabeth (démolie après 1963) l'école Saint-Irénée (1906, perd sa vocation scolaire en 1931) et une institution pour les Frères des écoles chrétiennes (1909).
À compter de 1908, Bernier accepte certaines commandes sans partenaire. Sauf en de rares occasions, il poursuit sa pratique professionnelle à son compte à partir de 1910. Dans les années 1910 et 1920, Charles Bernier remplit des commandes diversifiées, répondant à des contrats en architecture résidentielle, commerciale, scolaire, hospitalière et ecclésiale. Au cours de ces deux décennies, Bernier construit une dizaine d'écoles et entreprend le décor intérieur de nombreuses églises à Montréal et dans les environs. Il intervient à l'hôpital des Incurables sur la côte Saint-Luc (1909, détruit par un incendie en 1923) et fait des travaux dans l'asile des Soeurs grises à Saint-Henri en 1908 (démoli en 1920).
La production de Charles Bernier est essentiellement montréalaise, mais il est aussi l'auteur de l'église du Très-Saint-Sacrement à Québec (1920-1923).
Il est décédé en 1930.
Il avait épousé Alma Dionne, fille d'Octave Dionne à Montréal.
Références
Notices bibliographiques :
- ATHERTON, William H. Montreal From 1535 to 1914. Biographical. Vol. 3. Montréal, S. J. Clarke, 1914. 686 p.
- HILL, Robert G. Biographical Dictionary of Architects in Canada, 1800-1950 [En Ligne]. http://dictionaryofarchitectsincanada.org/
- JOBIDON, Hélène, Luc NOPPEN et Paul TRÉPANIER. Québec monumental, 1890-1990. Sillery / Montréal, Septentrion / Ordre des architectes du Québec, 1990. 191 p.
- NOPPEN, Luc. L'Église Sainte-Brigide-de-Kildare. Étude historique, analyse architecturale, évaluation patrimoniale. Montréal, Université du Québec à Montréal. École des sciences de la gestion. Chaire de recherche du Canada en, s.d. 236 p.