L'Estérel Ski Club
Type :
Groupe
Date :
- 1938 – 1945
Activité :
- Association sportive (Sports et loisirs)
Patrimoine immobilier associé (1)
-
Centre commercial du Domaine-de-l'Estérel
- Lieu d'occupation
Personnes associées (1)
- Cousineau, Viateur (1915 – 1981) - Employé(e)
Inventaires associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
L'histoire de Sainte-Marguerite prend un nouveau tournant avec l'arrivée du baron Louis Empain (1908-1976). L'industriel achète en 1935, plus de 3 000 acres pour y aménager un vaste centre de villégiature qu'il nomme le Domaine de l'Estérel.
Le philanthrope s'adjoint les services de l'architecte belge Antoine Courtens. Sur les bords du lac Masson et du lac du Nord, un ensemble récréotouristique qui comprend plusieurs bâtiments et services dont le centre de sports : l'Estérel Sporting Club qui est construit sur la rive du lac Dupuis. On ajoute en 1938 Le Ski Lodge où se trouve le siège de l'école de ski.
L'Estérel compte plusieurs sommets dont les plus hauts culminent à 395 mètres d'altitude. Ils sont recouverts d'une forêt mixte. Le Ski Lodge sert de quartier général pour les adeptes du ski. Deux remonte-pentes sont installés sur les pistes aménagées derrière le Domaine d'Estérel, et des sentiers pour le ski de randonnée s'étalent à perte de vue.
Le baron fonde l'Estérel Ski Club le 4 avril 1938. Ce club regroupera durant sa fondation, d'excellents skieurs, dont Viateur Cousineau, Gault Gillespie, Yvonne Godmer, les sœurs Dorothy, Ethel Beauvais et plusieurs autres.
Le skieur autrichien Herbert Bruck, formé à l'école de l'Arlberg dans les Alpes prend la direction du club en 1937. Victor Cousineau le remplace en 1939 jusqu'à ce qu'il soit mobilisé par la guerre.
En 1940, le club de ski de l'Université McGill et celui des Red Birds se font la lutte dans une épreuve de cross-country organisé par l'Estérel Ski Club. Les concurrents des classes A, B et F.I.S, sont invités à y participer.
L'Estérel Ski Club inscrit au programme de la Zone laurentienne de ski une épreuve de cross-country en 1941. Une nouvelle pente, la Oak Tree Hill s'ajoute à l'offre de même qu'un troisième monte-pente.
Les adeptes du ski sont de plus en plus nombreux et le Ski Lodge est agrandi considérablement en début d'hiver 1941. On aménage des chambres pour remplacer les dortoirs. On peut maintenant héberger plus d'une soixantaine de personnes. Une salle à manger est ajoutée au Chalet du ski.
En 1942, Peter Knott devient l'instructeur de l'Estérel ski club. Trois ans plus tard, la direction de l'école de ski est assurée par Maurice Beauvais, qui prône la nouvelle méthode de ski parallèle.
Après la Deuxième Guerre mondiale, le baron Empain retourne en Europe et le domaine est vendu. L'Estérel ski club est dissous autour de 1945. Le ski au Domaine de l'Estérel renaîtra quelques années plus tard, mais sous une forme différente avec l'exploitation du mont Estérel et d'une école de ski nomade.
DOCUMENTATION
Lavigne, Dr Robert, L'Estérel Tel un jardin de rêve, Contextes, Textes et contextes, Sainte-Adèle, 2013.
Archives du Musée du ski des Laurentides.
Trépanier, Paul, «Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Estérel. Le Legs du Baron Empain», revue Continuité, hiver 1992, no 52, p. 33-37.
Références
Notices bibliographiques :
- s.a. Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel [En Ligne]. https://shsme.ca