Scofield, Frank

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Frank Lewis Scofield, fils de Caryl Lewis Scofield et de Frances Southard, est né en 1911 à Westmount.

Skieur accompli, il dévale les pentes des Laurentides dès la fin des années 1930. Scofield collabore à la venue du Club du Park Toboggan and Ski Club de Montréal, à Sainte-Adèle. Pour la saison 1938-39, les skieurs louent un grand chalet pour y établir leur quartier général.

Frank Scofield obtient son diplôme de moniteur de ski de l'Association canadienne des entraîneurs du ski du Canada en 1939 et dirige l'école de ski du Chantecler, durant de nombreuses années. Il épouse Muriel Scharf le 19 septembre 1947 à New-York, puis ils emménagent dans leur maison du lac Renaud, à Sainte-Adèle.

Devant l'engouement du ski au Québec, chaque magasin de grande surface aménage un espace dédié au ski. Chez Eaton au centre-ville de Montréal, on lui réserve un espace au 4ème étage. C'est dans le Chalet Frank Schofield que les clients sont invités à le rencontrer pour recevoir ses conseils sur les skis, l'emploi de la cire.

Pendant que Louis Cochand est mobilisé pour servir dans l'armée, Scofield est élu président de l'Association canadienne des instructeurs de ski. Examinateur de niveau IV, il préside les sessions de formation des instructeurs à Sainte-Agathe en 1943 et au Mont-Gabriel en 1944, où participent notamment les sœurs Rhoda et Rhona Wurtele, Germaine Préfontaine et Pierre Cochand.

En 1949, de concert avec Louis Cochand, Will Barber et Jack Miller, Frank Scofield participe à l'édition du premier manuel de l'école canadienne de ski. Sous la direction de l'Alliance des moniteurs de ski, les premiers skieurs européens sont admis à la formation de moniteurs en 1954.

Skieur mais également photographe, Scofield nous a laissé un large éventail d'images en couleur des hôtels, des centres de ski et des montagnes laurentiennes. En 1949, après une tournée des centres de ski dans les Laurentides, l'ouest du Canada et aux États-Unis, il réalise son premier documentaire. En 1953, il rejoint l'équipe canadienne en Autriche pour tourner un film sur les grandes classiques des compétitions de ski qui se déroulent en Autriche et en Suisse.

Importateur et vendeur d'équipement de ski, il crée sa propre agence en 1970, à Sainte-Adèle.

Le Temple de la renommée du ski des Laurentides souligne, en 1985, tout le travail qu'il a réalisé pour la promotion du ski. Il décède en 1997 en laissant derrière lui un grand héritage iconographie, dont plusieurs sous forme de cartes postales.

Documentation
-Archives de la Société d'histoire et de généalogie des Pays-d'en-Haut.
-Archives du Musée du ski des Laurentides
-Dumas, Pierre, compte-rendu des rencontres avec Muriel Scofield.

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