Duquet, Agnès
Type :
Personne
Autre(s) nom(s) :
- Agnès de la Nativité
- Agnès Duguet de la Nativité
- Agnès Duquet de la Nativité
- Duguet, Agnès
- Mère de la Nativité
Date :
- 1648‑12‑06 – 1702‑04‑04
Occupation :
- Enseignant / professeur
- Membre d'une communauté religieuse
Groupes associés (1)
Inventaires associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Baptisée le 6 décembre 1648 à Québec, Agnès Duquet est la fille de Denis Duquet, soldat et seigneur, et de Catherine Gauthier.
Agnès Duquet entre durant un mois au pensionnat des Ursulines de Québec en 1657, par crainte des Iroquois. Deux ans plus tard, elle retourne en pension, où elle séjourne par intermittence. Elle bénéficie notamment de l'aide financière consentie par Marie-Madeleine de Chauvigny de La Peltrie. Appelée par la vie religieuse, elle intègre le noviciat de la communauté le 2 juillet 1667, puis prend le nom d'Agnès de la Nativité. L'ursuline effectue sa profession le 3 juillet 1669.
Quelques années après qu'Agnès de la Nativité ait prononcé ses voeux, de dures épreuves affectent les Ursulines de Québec qui perdent successivement leur bienfaitrice madame de La Peltrie en 1671 et leur fondatrice Marie Guyart de l'Incarnation en 1672. La religieuse assiste également à l'incendie qui détruit son monastère en 1686.
Au sein de sa communauté, Agnès de la Nativité oeuvre comme cellérière, portière, infirmière, robière, lingère, maitresse des classes et maitresse générale des pensionnaires (1697-1702). Elle développe par ailleurs des habiletés pour la dorure, au contact de certaines ursulines venues de France.
Elle est décédée à Québec le 4 avril 1702.
Les Annales du monastère des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «Cette chère soeur avait un très bon naturel de l'esprit, un bon jugement, adroite et intelligente, et avait toutes les qualités requises pour remplir avec succès toutes les fonctions d'une bonne religieuse ursuline. Sa vertu particulière et qui faisait comme son propre caractère était l'humilité [...] Pieuse et dévote, elle avait une conscience tendre et délicate [...] Son amour et son zèle pour le bien commun lui a fait consumer sa vie et sa santé à travailler sans relâche et prenant même sur le repos de la nuit pour avancer ses ouvrages, car dans les moments que ses emplois lui laissaient libres, elle s'employait à dorer et graver des ciboires, des figures de la Sainte Vierge, des chandeliers et vases à fleurs et autres ouvrages.»
Références
Notices bibliographiques :
- MARCHI, François. Généalogie Québec [En Ligne]. http://genealogiequebec.info
- OURY, Guy-Marie. Les Ursulines de Québec, 1639-1953. Sillery, Septentrion, 1999. 370 p.
- OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
- SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
- SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 2. Québec, 1864. s.p.
- s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
- s.a. Registre des entrées et sorties des petites filles françaises et sauvages de 1641 à 1682. Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.