Gibault du Breuil, Marie
Type :
Personne
Autre(s) nom(s) :
- Gibos, Marie
- Marie de Saint-Joseph
- Marie Gibault du Breuil de Saint-Joseph
- Mère de Saint-Joseph
Date :
- vers 1635 – 1715‑07‑18
Occupation :
- Enseignant / professeur
- Membre d'une communauté religieuse
- Supérieur d'une communauté religieuse ou d'une société de prêtres diocésains
Groupes associés (1)
Inventaires associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Marie Gibault du Breuil est née en France vers 1635.
Appelée par la vie religieuse, Marie Gibault du Breuil entre chez les Ursulines de Bourges, où elle prend le nom de Marie de Saint-Joseph. Elle fait sa profession probablement vers 1652. Répondant à l'appel de Marie Guyart de l'Incarnation qui souhaite augmenter le nombre d'ursulines vivant dans son monastère de Québec, elle obtient en 1671 une lettre d'obédience de Mgr Jean de Montpezat de Carbon, archevêque de Bourges, qui lui permet de quitter sa communauté.
Le 19 septembre 1671, Marie de Saint-Joseph débarque à Québec en compagnie des soeurs Marie Lemaire des Anges, Marie Dieu de la Résurrection et Marie Drouet de Jésus. Peu de temps après avoir intégré sa nouvelle communauté, de dures épreuves affectent les Ursulines de Québec qui perdent successivement leur bienfaitrice Marie-Madeleine de Chauvigny de La Peltrie en 1671 et leur fondatrice Marie de l'Incarnation en 1672. La religieuse assiste également à l'incendie qui détruit le monastère en 1686.
Au sein de sa communauté, Marie de Saint-Joseph occupe diverses fonctions, dont dépositaire (1672-1675), assistante (1685-1688) et maitresse des novices (1694-1700). Elle est élue supérieure en 1675, responsabilité qu'elle assume jusqu'en 1682, puis pour deux mandats supplémentaires de 1688 à 1694.
Elle est décédée à Québec le 18 juillet 1715.
Les Actes de professions et de sépultures des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «La mère Marie de Saint-Joseph mériterait un éloge complet tant sa vertu nous a édifiée depuis son arrivée en ce pays, mais j'aime mieux n'en rien dire que de ternir l'éclat de ses vertus par un discours, ou des termes dont l'expression n'approcherait pas de l'estime que j'en voudrais donner.»
Références
Notices bibliographiques :
- MARCHI, François. Généalogie Québec [En Ligne]. http://genealogiequebec.info
- Mère Sainte-Croix. Glimpses of the Monastery. Scenes from the History of the Ursulines of Quebec during two hundred years, 1639-1839. Québec, L. J. Demers et Frère, 1897. s.p.
- OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
- SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
- SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 2. Québec, 1864. s.p.
- s.a. Actes de professions et de sépultures des Ursulines de Québec, 1688 à 1781. Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
- s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
- s.a. Fonds Marie de l'Incarnation (document 3/1,1,1,4,1,6). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.