Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Dominicaines du Rosaire

Type :

Groupe

Autre(s) nom(s) :

  • Dominicaines de la Trinité

Date :

  • 1902 – 1967

Activité :

  • Communauté religieuse (Religion)
  • Service social (Santé et services sociaux)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (2)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Les Dominicaines du Rosaire sont fondées à Trois-Rivières en 1902 par un petit groupe de Dominicaines de l'Enfant-Jésus de Québec. À la demande de l'évêque de Trois-Rivières, Mgr François-Xavier Cloutier, et du directeur du petit séminaire de Trois-Rivières, l'abbé Georges-Élisée Panneton, cinq dominicaines de l'Enfant-Jésus sont envoyées dans cette ville. Elles prennent en charge l'entretien ménager et la cuisine au séminaire Saint-Joseph, avec la promesse de Mgr Cloutier qu'elles pourront accepter d'autres oeuvres dès que la situation le permettra. Sous la direction de mère Marie de la Croix (Léda Labrecque), première supérieure de la nouvelle fondation, elles forment une communauté autonome. La séparation est officiellement reconnue en 1909 et la nouvelle congrégation, affiliée à l'ordre dominicain, devient un institut de droit diocésain. Les soeurs sont à la fois actives et contemplatives. Elles se vouent notamment à l'entretien ménager des maisons du clergé, au soin des enfants et des personnes âgées, et à l'enseignement.

La petite communauté prend rapidement de l'ampleur. En 1906, elle compte une vingtaine de membres et, trois ans plus tard, une trentaine. Cela lui permet d'accepter une première fondation en 1908, le service ménager chez les Frères de l'instruction chrétienne. En 1910, les religieuses déménagent dans un nouveau couvent, rue Saint-François-Xavier, et se tournent vers d'autres champs d'apostolat. Cette même année, elles ouvrent l'orphelinat Saint-Dominique à Trois-Rivières, puis deux ans plus tard, l'hospice Roy à Montebello, auquel elles ajoutent un petit orphelinat, et un foyer pour jeunes filles à Shawinigan, remplacé en 1914 par un jardin de l'enfance.

Les Soeurs blanches, comme elles sont surnommées en référence à leur costume, poursuivent ensuite leurs fondations, notamment dans les maisons du clergé. Déçues des conditions de travail et du traitement qu'elles reçoivent dans plusieurs de ces maisons, elles décident, en 1929, de ne plus accepter ce type d'oeuvres, sauf exception. Elles tournent alors leur apostolat principalement vers les enfants délaissés. L'orphelinat Saint-Dominique déménage en 1931 dans un édifice plus spacieux et la congrégation transforme son hôtellerie du Cap-de-la-Madeleine (Trois-Rivières), fondée en 1928 à la demande des Oblats de Marie-Immaculée, en orphelinat (1935). Elle ouvre des patronages et des résidences pour personnes âgées à Montréal et à Trois-Rivières et prend en charge un nouvel orphelinat à Hull (Gatineau) (1941).

De 1930 à 1950, la congrégation connaît une période de croissance, alors que le nombre de soeurs passe de 123 à 207. Toutefois, à partir des années 1950, des difficultés commencent à se faire sentir, alors que le recrutement décline, et que des changements dans les mentalités et dans les ministères viennent contrer le placement des enfants dans les orphelinats.

Au cours des années 1960, Rome encourage le regroupement d'instituts religieux appartenant aux mêmes familles. C'est dans cette perspective que la Sacrée Congrégation des religieux impose aux Dominicaines du Rosaire, en 1964, l'union temporaire de leur congrégation à celle des Dominicaines de l'Enfant-Jésus. L'expérience s'avère concluante et mène à leur union définitive, en 1967, sous le nom de Dominicaines de la Trinité. La nouvelle congrégation, qui conserve les oeuvres des deux anciennes communautés, compte alors environ 500 membres.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Dominicaines de la Trinité. Dominicaines de la Trinité [En Ligne]. http://www.dominicainesdelatrinite.org
  • FERRETTI, Lucia. Histoire des Dominicaines de Trois-Rivières: « c'est à moi que vous l'avez fait ». Québec, Éditions du Septentrion, 2002. 190 p.

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