Bousillage
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Autre(s) nom(s) :
- Torchis
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- 1541 – 1543 (Contexte archéologique)
- 1541 – 1543 (Production)
- 2005 – 2010 (Intervention archéologique)
- 2008 (Découverte)
Période :
- Le Régime français (1534 à 1760)
Thématique :
- Patrimoine de la Nouvelle-France
Classification :
- Bien archéologique > Structures > Élément de bâtiment > Matériaux de construction
Patrimoine mobilier associé (1)
Inventaires associés (1)
Description
Les fragments de bousillage, ou torchis, qui proviennent d'un site occupé entre 1541 et 1543, représentent un type de calfeutrage utilisé pour remplir les espaces entre les pièces de bois d'une structure et leur donner une surface plane. L'objet incomplet est formé d'argile de couleur chamois grisâtre. Irrégulier, le plus grand fragment mesure 12 cm de long et 6 cm de large. L'ensemble pèse 380 g.
Provenance archéologique :
- CeEu-4 > Opération 111 > Sous-opération A > Lot 6 > Numéro de catalogue 394
Site de provenance :
- Cartier-Roberval, fort d'en-haut
Contexte archéologique :
- Fort
- Incendie
Fonctions / usages :
Au XVIe siècle, le bousillage ou torchis est utilisé pour combler l'espace entre les pièces de bois d'un bâtiment.
Lieu de production :
- Amérique du Nord > Canada > Québec > Capitale-Nationale > Cap-Rouge
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Modelé
Matériaux :
- Minéraux et inorganiques - matières premières (Argile)
Dimensions :
- Largeur (Mesurée / subsistant) : 6 centimètre(s)
- Longueur (Mesurée / subsistant) : 12 centimètre(s)
- Poids (Mesurée / subsistant) : 380 gramme(s)
Intégrité :
Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens :
1
Nombre de fragments :
4
Numéro de l'objet :
- Numéro archéologique : CeEu-4-111A6-394
Discipline :
- Archéologie historique
Altérations :
-
• Empreinte (Utilisation normale) : Sur le fragment
Gros fragments d'argile grisâtre avec empreintes de bois dont deux possèdent une surface extérieure convexe.
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Classement | Partie d'un objet patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications |
2018-02-08
Prise d'effet : 2016-03-07 |
Statuts antérieurs
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Informations historiques
Les fragments de bousillage, ou torchis, font partie d'un bâtiment construit entre 1541 et 1543 au sommet du promontoire de Cap-Rouge.
Les fragments de bousillage sont mis au jour en 2008 sur le site Cartier-Roberval, dans le secteur du fort d'en haut, occupé de 1541 à 1543 par les troupes de Jacques Cartier et celles de Jean-François de La Rocque de Roberval. Le site se trouve au sommet du promontoire de Cap-Rouge, à Québec.
En comparant l'argile du fragment de bousillage aux résultats d'analyses physico-chimiques effectuées en 2009 sur des objets similaires, il a été possible de démontrer que l'argile utilisée pour la construction des bâtiments du fort d'en haut a été prélevée sur le site et dans les environs. D'autres fragments de bousillage ont également été retrouvés sur le site, ce qui témoigne de l'utilisation de la technique du pan de bois pour la construction des édifices du fort d'en haut.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Les Rivières
Adresse :
- 1825, rue Semple
Localisation informelle :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Code Borden
CeEu-4 |
Références
Notices bibliographiques :
- FISET, Richard et Gilles SAMSON. Chantier archéologique Cartier-Roberval, Promontoire du cap Rouge (CeEu-4), Québec, Canada : rapport synthèse des fouilles 2007-2008. Québec, Ministère de la Culture et des Communications/Commission de la capitale nationale du Québec, 2013. 464 p.
- MONETTE, Yves. Analyse des échantillons d’argile du site Cartier-Roberval (CeEu-4) à Cap-Rouge. Analyse chimique par spectrométrie d’émission atomique à source plasma (ICP-AES). Rapport de recherche [document inédit], Commission de la capitale nationale du Québec, 2009. 21 p.