Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Édifice Gérard-Caron

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Centre culturel et sportif de Ville-Marie
  • Hôtel de ville de Ville-Marie

Région administrative :

  • Abitibi-Témiscamingue

Municipalité :

  • Ville-Marie

Date :

  • 1964 – (Commande)
  • 1966 – 1967 (Construction)

Thématique :

  • Patrimoine de la modernité

Usage :

  • Fonction culturelle et récréative, loisir (Lieux de diffusion artistique, culturelle et scientifique > Centres culturels et communautaires)
  • Services et institutions (Hôtels de ville et salles des habitants)

Éléments associés

Personnes associées (1)

Voir la liste

Inventaires associés (1)

Carte

Description

L'édifice Gérard-Caron est implanté sur la rue Saint-Gabriel, à l'angle de la rue Saint-André, en retrait de l'alignement, dans un secteur peu dense, largement résidentiel. Il partage un vaste stationnement avec l'aréna Frère-Arthur-Bergeron et les terrains de sport qui occupent une bonne part de l'ilot.

Son seul étage couvert d'un toit plat s'élève sur un sous-sol presque complètement enterré.

Son architecture est fort similaire à celle de l'hôtel de ville de La Sarre, autre projet du centenaire dessiné par Valère Langlois.

Haut de la page

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Informations historiques

L'édifice Gérard-Caron construit en tant que centre récréatif et culturel de Ville-Marie est l'un des cinq monuments commémoratifs de la région administrative de l'Abitibi-Témiscamingue réalisés dans le cadre du programme de subvention du Centenaire de la Confédération canadienne initié par le gouvernement fédéral en 1961.

En janvier 1964, entre en vigueur la Loi pour collaborer à la célébration du Centenaire de la Confédération canadienne votée par l'Assemblée nationale le 3 juillet 1963, permettant au Secrétariat de la province de Québec de conclure des ententes avec les municipalités et des organismes afin de réaliser des projets commémoratifs, notamment des centres culturels.

Mis au courant du programme de subvention, en juin 1964, le comité des loisirs de Ville-Marie avance l'idée de construire un centre culturel et récréatif, un projet que le conseil municipal adopte immédiatement. Le terrain choisi pour sa construction appartient à la Ville. Il est situé à l'angle des rues Saint-Gabriel et Saint-André, sur un vaste ilot déjà voué aux loisirs.

En décembre, le Conseil de la trésorerie de la province lui accorde une approbation de principe. Dans l'ouvrage intitulé « Les projets du Centenaire au Québec/Québec Centennial Projects » publié fin 1965, le centre culturel et sportif de Ville-Marie est décrit comme suit : un édifice au plan carré, dont le rez-de-chaussée est occupé principalement par une bibliothèque-cinémathèque et une salle polyvalente de 300 sièges, et, au sous-sol, par une salle de quilles, un restaurant, une piscine de 28 sur 60 pieds, des ateliers de céramique, poterie et mosaïque et des locaux annexes.

Si ce n'est la piscine, de tels services sont déjà dispensés localement, mais dans des endroits médiocres et dispersés, relève le mémoire rédigé par l'architecte Valère Langlois chargé du projet.

Au cours de l'été 1966, l'appel à soumissions est ouvert en vue de sa construction. Cette étape aboutit seulement à la fin de l'année, avec l'autorisation donnée à la Ville d'agir en tant qu'entrepreneur général vu la non-conformité des propositions reçues. Le 12 novembre 1967, le centre culturel et sportif de Ville-Marie est inauguré.

Haut de la page

Évaluation d'inventaire

  • Inventaire des projets du Centenaire de la Confédération canadienne réalisés au Québec (2014 - 2019)
    DOCOMOMO Québec


  • La valeur patrimoniale de l'édifice réside dans son intérêt historique lié à la commémoration du Centenaire de la Confédération, d'une part, et au développement culturel et récréatif du Québec. Le programme de subvention du Centenaire, initié par le gouvernement fédéral et auquel s'est associé le gouvernement provincial, permet de doter les régions du Québec de leurs premiers pôles de création et de diffusion culturelles. Est ambitieux et novateur à l'époque, de planifier un centre culturel et récréatif opéré par le comité des loisirs pour une population d'à peine 2 000 habitants. Une telle initiative témoigne du sens d'initiative des organisations locales et du dynamisme d'une ville dotée de nombreuses institutions d'enseignement général et spécialisé et dont l'économie est liée à l'industrie forestière et au secteur des mines.

    Haut de la page

    Emplacement

    Region administrative :

    • Abitibi-Témiscamingue

    MRC :

    • Témiscamingue

    Municipalité :

    • Ville-Marie

    Adresse :

    • 21, rue Saint-Gabriel Sud

    Latitude :

    • 47° 19' 42.6"

    Longitude :

    • -79° 26' 14.7"

    Haut de la page

    Références

    Notices bibliographiques :

    • Bibliothèque et Archives nationales du Québec/ Fonds du Secrétariat de la province(E4) / Dossier du Centenaire de la Confédération du Canada, 1964-1969 (E4 1960-01-483) / Contenants (813 à 966).
    • GOURD, Benoît-Beaudry. L'Abitibi-Témiscamingue. Les régions du Québec; histoire en bref. Québec, Les Presses de l'Université Laval, 2007. 196 p.
    • RIOPEL, Marc. De la Baie-des-Rivières à Ville-Marie 1886-1986. Ville-Marie, Comité du Centenaire de Ville-Marie, 1986. 310 p.
    • s.a. Les Projets du centenaire au Québec. Québec, Secrétariat de la province de Québec, 1965. 77 p.
    • VINCENT, Odette. Histoire de l'Abitibi-Témiscamingue. Les Régions du Québec. Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, 1995. 763 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

    Haut de la page

    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2013