Daulé, Jean-Denis
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1766‑08‑18 – 1852‑10‑17
Occupation :
- Auteur
- Musicien / chanteur
- Officier du culte (curé, pasteur, rabbin, etc.)
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (2)
- Livre (Nouveau recueil de cantiques, à l'usage du diocèse de Québec : avec tous les airs notés en musique dans le meilleur goût moderne. On y a ajouté une courte méthode pour apprendre à les mettre en plein chant. Édition qui renferme ce qu'on a trouvé de ...) - Oeuvre
- Livre (Nouveau recueil de cantiques à l'usage du diocèse de Québec : avec tous les airs notés en musique dans le meilleur goût moderne : on y a ajouté une courte méthode pour apprendre à les mettre en plein chant : édition qui renferme ce qu'on a trouvé de plus intéressant dans les recueils anciens et modernes ; sur les plus importants sujets de la religion, et les principales fêtes de l'année) - Oeuvre
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 18 août 1766 à Paris, Jean-Denis Daulé est le fils de Firmin Daulé, domestique, et de Marie-Madeleine Mireux.
Daulé entre au séminaire des Pauvres à Paris, où il y fait ses humanités puis entreprend des études en théologie à Bordeaux. Après un court séjour chez les Trappistes de Sept-Fons, il termine sa théologie au séminaire et est ordonné prêtre le 30 mars 1790.
En 1791, l'Assemblée nationale constituante française exige que les ecclésiastiques prêtent un serment de fidélité à la suite de la sanction de la Constitution civile du clergé, ce que Daulé refuse. L'année suivante, un décret obligeant tous les prêtres résistants à quitter la France est adopté. Après avoir fui en Angleterre, l'homme d'Église se réfugie au Bas-Canada à l'été 1794.
À son arrivée à Québec, Daulé enseigne au collège des Jésuites et occupe la fonction de vicaire de la paroisse de Notre-Dame-de-Québec. En 1795, il devient curé de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste-des-Écureuils (Donnacona). Afin d'attirer les fidèles à l'église, il entrecoupe ses homélies de cantiques, qu'il compose lui-même et qu'il enseigne à ses paroissiens, en plus de leur jouer du violon.
Entre 1806 et 1832, Daulé est aumônier des Ursulines de Québec et dessert brièvement la mission Notre-Dame-de-Foy à Sainte-Foy (Québec). Par son entremise, les élèves du monastère des Ursulines participent aux cérémonies liturgiques et chantent les cantiques qu'il a mis en musique. À cette époque, il entame la rédaction d'un recueil de cantiques religieux pour les offices avec l'aide de la musicienne et compositrice Marie-Félicité Baillairgé. L'ouvrage est publié en 1819 sous le titre de Nouveau recueil de cantiques, à l'usage du diocèse de Québec...
En 1832, Daulé doit démissionner de son poste d'aumônier en raison d'une cécité progressive. Il devient prédicateur et confesseur de la paroisse de Saint-Roch à Québec. Après un passage à Trois-Rivières, il s'établit finalement dans la paroisse de Notre-Dame-de-l'Annonciation (L'Ancienne-Lorette), où il demeure pendant vingt ans.
Il est décédé à L'Ancienne-Lorette le 17 novembre 1852.
Références
Notices bibliographiques :
- ALLAIRE, Jean-Baptiste-Arthur. Dictionnaire biographique du clergé canadien-français. Vol. I: Les anciens. Montréal, Imprimerie de l'École catholique des sourds-muets, 1910. 543 p.
- Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Pistard [En Ligne]. http://pistard.banq.qc.ca/
- PRINCE, Suzanne. « Daulé, Jean-Baptiste ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
