Drapeau, Stanislas
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Drapeau, Jean-Baptiste-Stanislas
Date :
- 1821‑07‑28 – 1893‑02‑21
Occupation :
- Auteur
- Fonctionnaire
- Éditeur
Patrimoine mobilier associé (11)
- Livre (Études sur les développements de la colonisation du Bas-Canada depuis dix ans (1851 à 1861) : constatant les progrès des défrichements, de l'ouverture des chemins de colonisation et du développement de la population canadienne française) - Oeuvre
- Brochure (Manuel ou règlement de la Société de tempérance dédié à la jeunesse canadienne) - Édition
- Brochure (Appel aux municipalités du Bas-Canada : la colonisation du Canada envisagée au point de vue national) - Oeuvre
- Brochure (Coup-d'oeil sur les ressources productives et la richesse du Canada : suivi d'un "Plan d'organisation" complet et détaillé, relatif à la colonisation destiné à faire suite aux "Études sur la colonisation du Bas-Canada, depuis dix ans") - Oeuvre
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 28 juillet 1821 à Québec, Stanislas Drapeau est le fils de Jean-Baptiste Drapeau et de Marie-Angèle Bourbeau.
Drapeau fréquente les écoles privées d'Antoine Légaré et de Charles Dion à Saint-Roch (Québec) avant de recevoir l'enseignement de la Société de l'école britannique et canadienne du district de Québec. À l'âge de 14 ans, il entre au petit séminaire de Québec.
En 1837, Drapeau opte pour le métier de typographe. Il est d'abord apprenti à l'imprimerie du Fantasque, puis chef d'atelier de composition et rédacteur au Canadien de 1838 à 1843. L'année suivante, il fait l'acquisition des presses du journal l'Artisan et imprime son premier livre : Manuel ou Règlement de la société de tempérance dédié à la jeunesse canadienne, de Charles Chiniquy. Parti pour Montréal en 1845, il devient imprimeur et chef d'atelier de La Revue canadienne et de la Revue de législation et de jurisprudence.
En 1847, Drapeau revient s'établir à Québec et met sur pied L'Ami de la religion et de la patrie, un périodique publiant des dépêches télégraphiques. De 1851 à 1857, il est chef d'atelier au Journal de Québec et travaille pour la librairie de Joseph et Octave Crémazie, où il rédige son premier ouvrage intitulé le Petit Almanach de Québec¿
Drapeau s'intéresse également à la musique. En 1844, il publie le Ménestrel, qui contient des partitions musicales reproduites par le procédé de lithographie. En sa qualité d'imprimeur et d'éditeur, il fait aussi paraître deux ouvrages de l'organiste et pianiste Théodore Frédéric Molt : Lyre sainte, recueil de cantiques, hymnes, motets (1844, 1845) et Traité élémentaire de musique vocale (1845). Fondateur du choeur de l'église de Saint-Jean-Baptiste en 1849, il dirige cet ensemble vocal au cours des dix années suivantes. En 1854, il devient directeur de la Société musicale des amateurs de Saint-Jean.
Alors qu'il occupe le poste d'administrateur du journal le Courrier du Canada, Drapeau publie divers documents et ouvrages portant sur la colonisation, telle que la brochure intitulée Appel aux municipalités du Bas-Canada : la colonisation du Canada envisagée au point de vue national (1858). L'année suivante, il y ajoute une suite : Coup d'oeil sur les ressources productives et la richesse du Canada. Cette même année, il est nommé agent de colonisation à Saint-Jean-Port-Joli. À la fin de son mandat, il publie ses Études sur les développements de la colonisation du Bas-Canada depuis dix ans, 1851-1861 (1863).
En 1864, Drapeau s'établit à Ottawa après avoir obtenu le poste d'adjoint au sous-ministre du département d'Agriculture et de Statistiques, Joseph-Charles Taché. Il est responsable de la compilation des statistiques démographiques rétrospectives en vue de la publication du recensement de 1871. Il lance en 1876 un magazine familial, Le Foyer domestique, qui devient, trois ans plus tard, L'Album des familles (1880 à 1884). Dans la capitale canadienne, il continue d'oeuvrer dans le domaine musical en prenant la direction du choeur de la Basilique-Catholique-Notre-Dame de 1865 à 1891.
Il est décédé à Pointe-Gatineau (Gatineau) le 21 février 1893. Il est inhumé dans le cimetière de Pointe-Gatineau.
Il avait épousé à Québec, en 1846, Caroline Drolet.
Références
Notices bibliographiques :
- LAVOIE, Elzéar. « Drapeau, Stanislas ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- MÉNARD, Denise et Gilles POTVIN. « Drapeau, Stanislas ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/