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Répertoire du patrimoine culturel du Québec

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Douglas, Thomas

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Synthèse

Né à l'île St. Mary, en Écosse, le 20 juin 1771, Thomas Douglas est le fils de Dunbar Hamilton Douglas, comte de Selkirk, et d'Helen Hamilton.

Douglas étudie à l'Université d'Édimbourg à partir de 1785.

De 1792 à 1794, Thomas Douglas effectue un voyage pendant lequel il développe un vif intérêt pour les Highlands d'Écosse. Il est notamment frappé par les fréquentes évictions que subissent ses habitants. En 1796, il s'occupe d'une des fermes de son père. À la mort de ce dernier en 1799, Douglas hérite du titre de comte de Selkirk. En 1801 et 1802, il expose au ministère des Colonies sa théorie d'émigration des Highlanders vers les colonies britanniques. En 1803, il fonde une colonie à l'île du Prince-Édouard et une seconde l'année suivante à Baldoon, au Haut-Canada, près de la jonction du lac Sainte-Claire et de la rivière de Détroit. Cependant, cette dernière colonie, située sur un terrain marécageux et mal administrée, se solde par un échec.

En 1806, Selkirk retourne en Grande-Bretagne où il est élu à la Chambre des lords. L'année suivante, il est fait lord-lieutenant du district de Kirkcudbright. Il est également élu fellow de la Royal Society de Londres et il devient membre de l'Alfred Club.

En 1811, Selkirk signe un accord avec la Compagnie de la Baie d'Hudson (CBH), dans lequel il s'engage à fonder une colonie agricole. L'année suivante, la compagnie le nomme premier gouverneur de l'Assiniboia et à la fin de l'été, la colonie de la rivière Rouge est établie. L'emplacement se trouve sur la route qu'utilise la Compagnie du Nord-Ouest (CNO) et la colonie devient le foyer des violentes luttes qui opposent les deux compagnies. En 1815 et 1816, les colons sont chassés à plusieurs reprises par la CNO. En 1816, le gouverneur Robert Semple et plusieurs colons sont tués à Seven Oaks. Serlkirk lance alors une bataille à Fort William, où plusieurs colons ont été faits prisonniers, et occupe le fort pendant l'hiver. À la suite de cet événement, il est mêlé à un litige qui l'oppose à la CNO et retourne dans les Canada afin de combattre ses adversaires devant les tribunaux. Contrairement à Selkirk, les autorités canadiennes ne croient pas que le conflit résulte d'une conspiration contre lui et la CBH. Épuisé, Selkirk retourne en Angleterre en 1818. La tuberculose, dont il souffre, l'empêche de se défendre et il meurt en France entouré de sa famille.

Selkirk a publié Observations on the Present State of the Highlands of Scotland, with a View of the Causes and Probable Consequences of Emigration (1805), A Sketch of the British Fur Trade in North America: With Observations Relative to the North-West Company of Montreal (1816) et A Letter to the Earl of Liverpool from the Earl of Selkirk [...] (1819).

Il est décédé à Pau, en France, le 8 avril 1820.

Il avait épousé à Inveresk, en Écosse, en 1807, Jean Wedderburn.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BUMSTED, J. M. « Selkirk, Thomas Douglas, 5e comte de ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
  • GRAY, John Morgan. « Douglas, Thomas, baron Daer et Shortcleuch, 5e comte de Selkirk ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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