Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Chiniquy, Charles

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Chiniquy, Charles-Paschal-Télesphore

Date :

  • 1809‑07‑30 – 1899‑01‑16

Occupation :

  • Auteur
  • Officier du culte (curé, pasteur, rabbin, etc.)

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (8)

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 30 juillet 1809 à Kamouraska, Charles Chiniquy est le fils de Charles Cheniquy, étudiant en droit, et de Marie-Reine Perrault.

Chiniquy étudie au séminaire de Nicolet à partir de 1822 et est ordonné prêtre en 1833. Il est vicaire à la paroisse de Saint-Charles à Charlesbourg (Québec), puis à la paroisse de Saint-Roch à Québec. Il est également aumônier à l'Hôpital de la Marine et des émigrés à Québec.

En 1838, Chiniquy devient curé de la paroisse de La Nativité-de-Notre-Dame à Beauport (Québec). Promoteur du mouvement de la tempérance, il fonde une société de tempérance en 1840 et il prononce des conférences sur le sujet, notamment à Québec et à Montréal. Nommé adjoint du curé de la paroisse de Saint-Louis à Kamouraska en 1842, il devient curé en titre de cette paroisse l'année suivante. Chiniquy entre chez les Oblats de Marie-Immaculée en 1846 alors qu'il perd la cure de la paroisse de Saint-Louis pour avoir entretenu une relation avec une ménagère. Très critique envers sa nouvelle communauté, il en est expulsé en 1847. Il s'installe alors chez son ami Louis-Moïse Brassard, curé à Longueuil, jusqu'en 1851. L'évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget, le charge alors de promouvoir la tempérance dans le diocèse de Montréal.

En 1851, Chiniquy se rend dans l'État de l'Illinois, auprès de Canadiens français immigrés. Il appelle les autorités ecclésiastiques canadiennes à envoyer davantage de prêtres francophones dans les États américains où sont installés les Canadiens français. Après avoir refusé d'obéir aux demandes de Mgr Anthony O'Regan, évêque du diocèse de Chicago, Chiniquy est excommunié en 1856. Comme il est appuyé par une partie importante de la population, les autorités ecclésiastiques s'inquiètent de sa révolte.

Converti à la religion presbytérienne, Chiniquy est reçu ministre en 1860. Cette année-là, il voyage en Europe pour le 300e anniversaire de la Réforme. Il est cependant destitué de ses fonctions de ministre de l'Église presbytérienne américaine en 1862. Il joint l'Église presbytérienne du Canada la même année et se consacre à l'évangélisation des Canadiens français. Dans ses prédications, il dénonce tout particulièrement l'Église catholique. Il voyage en Océanie de 1878 à 1880.

Chiniquy est notamment l'auteur de Manuel ou règlement de la Société de tempérance dédié à la jeunesse canadienne (1844) et de l'ouvrage Le prêtre, la femme et le confessionnal (1875). Ses mémoires ont été publiés en deux volumes, le premier en 1885 et le second à titre posthume, en 1900.

Il est décédé à Montréal le 16 janvier 1899.

Il avait épousé, en 1864, Euphémie Allard.

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Références

Notices bibliographiques :

  • ROBY, Yves. « Chiniquy, Charles ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • VOISINE, Nive. « Cinquante ans dans l'Église de Rome, autobiographie de Charles Chiniquy ». LEMIRE, Maurice, dir. Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec. Tome I : Des origines à 1900. Montréal, Fides, 1980, s.p.
  • VOISINE, Nive. « Manuel ou règlement de la Société de tempérance, de Charles Chiniquy ». LEMIRE, Maurice, dir. Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec. Tome I : Des origines à 1900. Montréal, Fides, 1980, s.p.

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