Sales Laterrière, Pierre-Jean de
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Sales Laterrière, Pierre de
Date :
- 1785‑07‑01 – 1834‑12‑15
Occupation :
- Auteur
- Milicien
- Médecin / chirurgien
- Pharmacien / apothicaire
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (2)
- Livre (A political and historical account of Lower Canada : with remarks on the present situation of the people as regards their manners, character, religion, &c. &c.) - Oeuvre
- Livre (A political and historical account of Lower Canada : with remarks on the present situation of the people, as regards their manners, character, religion etc) - Oeuvre
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Baie-du-Febvre, le 1er juillet 1789, Pierre-Jean de Sales Laterrière est le fils de Pierre de Sales Laterrière, médecin, et de Marie-Catherine Delezenne.
Avec sa famille, il s'établit à Québec en 1799. Il étudie au petit séminaire de Québec, puis fait l'apprentissage de la médecine auprès de son père. Lorsque ce dernier voyage en Europe en 1807 et 1808, Laterrière s'occupe de la gestion de la boutique d'apothicaire paternelle. Il se rend ensuite en Angleterre, où il étudie la médecine auprès du chirurgien Astley Paston Cooper à l'hôpital St. Thomas de Londres. Il devient membre du Royal College of Surgeons en 1809 et fait un stage dans un hôpital militaire.
Laterrière revient à Québec en 1810. Il prend alors la succession de son père et dirige sa boutique d'apothicaire. Il s'associe à son frère Marc-Pascal en 1812. Cette année-là, il est nommé chirurgien des Voltigeurs canadiens et s'établit à proximité du fort Chambly. Il démissionne de son poste en 1814 afin de se rendre en France pour régler un litige familial.
Laterrière arrive à Bordeaux en 1815 dans le contexte de la reprise des guerres napoléoniennes. Il se réfugie temporairement à Londres, puis rentre au Bas-Canada. Il tente de reprendre son poste au sein du bataillon des Voltigeurs canadiens, mais sans succès. Il retourne à Québec en 1816 et partage avec son frère l'héritage reçu de son père durant son absence. Il ouvre ensuite une nouvelle boutique d'apothicaire et pratique la médecine. Avec notamment les médecins Charles-Norbert Perrault et Anthony von Iffland, il fonde le dispensaire de Québec en 1818 afin de fournir des soins de santé gratuits aux indigents. Laterrière fait partie du comité fondateur de la filiale québécoise de la Royal Humane Society of London for the Recovery of the Apparently Drowned or Dead. Il se rend à Londres en 1823 et acquiert l'année suivante une propriété dans le Middlesex, où il s'établit avec sa famille. Il est officieusement agent d'informations pour les réformistes du Bas-Canada et tente d'influencer l'opinion publique britannique au profit des Canadiens.
Laterrière figure parmi les administrateurs de la Société du feu de Québec à partir de 1819. Il est juge de paix du district de Québec de 1821 à 1823.
Il est l'auteur de Political and Historical Account of Lower Canada [...] (1830).
Il est décédé aux Éboulements, le 15 décembre 1834.
Il avait épousé à Londres, en 1815, Mary Ann Bulmer.
Références
Notices bibliographiques :
- DUFOUR, Pierre. « Sales Laterrière, Pierre-Jean de ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
