Johnson, William
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Johnson, sir William
Date :
- vers 1715 – 1774‑07‑11
Occupation :
- Diplomate
- Fonctionnaire
- Milicien
Patrimoine mobilier associé (2)
Plaques commémoratives associées (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Smithstown, en Irlande, vers 1715, William Johnson est le fils de Christopher Johnson et d'Anne Warren.
Arrivé en Amérique en 1738, Johnson s'établit dans la vallée de la rivière Mohawk, dans la colonie de New York. D'abord chargé de surveiller la propriété de son employeur, Peter Warren, il fait l'acquisition de terres et se lance dans le commerce en ouvrant un magasin de marchandises anglaises importées. En 1746, il obtient le contrat d'approvisionnement de la garnison d'Oswego. En l'espace d'une décennie, il devient le marchand le plus important de la région.
Homme d'affaires prospère, Johnson se lance dans les affaires publiques. Dès 1745, il reçoit une commission de juge de paix pour le comté d'Albany, puis est nommé colonel des Six Nations iroquoises, en raison de ses relations étroites avec les Autochtones de la région et de l'influence qu'il exerce sur eux. Au cours de la guerre de la Succession d'Autriche, il tente d'organiser des patrouilles autochtones, sans grand succès. En 1756, à la veille de la guerre de Sept Ans, le commandant en chef de l'Amérique du Nord lui octroie une commission royale le nommant colonel et surintendant des Six Nations et de leurs confédérés « dans les parties septentrionales de l'Amérique du Nord ».
Colonel d'un régiment de milice depuis 1748, Johnson participe activement aux opérations militaires pendant la guerre de Sept Ans. Dès le début du conflit, il tente d'user de son prestige et de son influence pour gagner les Autochtones à la cause britannique. Ceux-ci restent d'abord neutres, mais se rallient à mesure que les Britanniques obtiennent du succès. Il prend part à plusieurs expéditions militaires, dont celle menée contre le fort Niagara, en 1759, à titre de commandant en second, responsable d'un contingent de plus de 900 guerriers autochtones. Il est également présent à Montréal lors de la capitulation, en 1760.
Après 1760, Johnson multiplie les réunions avec les Autochtones de la vallée de la rivière Mohawk afin de régler leurs doléances et de renouveler, au nom de la couronne britannique, les pactes d'amitié. Profitant de sa position et de sa longue fréquentation des Autochtones, il parvient à s'approprier de grandes propriétés foncières et à bâtir l'une des plus vastes fortunes de l'Amérique coloniale.
Il est décédé à Johnson Hall (Johnstown, État de New York), le 11 juillet 1774.
Il ne s'est apparemment jamais marié, mais il a vécu pendant vingt ans avec Catherine Weissenberg (Wisenberg), avec qui il a eu trois enfants. Il aurait également cohabité avec plusieurs Autochtones, dont Mary Brant, soeur du chef agnier Joseph Brant, avec qui il a eu huit enfants.
Références
Notices bibliographiques :
- CHRISTIE, Carl A. « Johnson, sir William ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
- GWYN, Julian. « Johnson, sir William ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/