Stephens, Harrison
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1801‑10‑17 – 1881‑05‑16
Occupation :
- Personnalité d'affaires
Patrimoine immobilier associé (4)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Jamaica, au Vermont, le 17 octobre 1801, Harrison Stephens est le fils de Samuel Stephens et de Beulah Howard.
Stephens travaille pour une entreprise de canalisation et comme bottier dans une tannerie, puis est propriétaire d'une fabrique de souliers à Swanton, au Vermont. Il s'installe ensuite à la baie Missisquoi (Venise-en-Québec), au Bas-Canada, où il exploite une vaste tannerie en 1825. Il déménage à Bedford ou à Stanbridge (Stanbridge East) vers 1827 et fonde une fabrique de chaussures. Il s'établit ensuite à Montréal au début des années 1830 et met sur pied une société d'importation de riz et de tabac. Il est peut-être propriétaire d'un hôtel dans cette ville à la même époque. Il appuie les revendications des patriotes du Bas-Canada, sans toutefois prendre une part active aux rébellions de 1837-1838.
Stephens est un client important de la Banque de Montréal durant les années 1830. Cependant, le président de la banque, Peter McGill, refuse de rembourser ses effets à leur pleine valeur, ce qui pousse Stephens à faire d'importants retraits bancaires. Il force ainsi l'un des administrateurs, John Torrance, à négocier favorablement avec lui au nom de la banque. De 1845 à 1857, il est membre du conseil d'administration de la Banque de Montréal.
Vers 1840 et jusqu'en 1846, Stephens est associé à son frère Sheldon et à John Young au sein de la société Stephens, Young and Company. Ils importent des denrées de base, principalement de la firme Hubbard and Company, de New York. Stephens se retire du commerce d'importation en 1846. Il achète plusieurs terrains commerciaux à Montréal, particulièrement dans le secteur de la rue Saint-Jacques et fait partie de quelques sociétés de promoteurs, dont la Compagnie du terminus du chemin de fer de Montréal et la Compagnie du chemin à lisses du Saint-Laurent et de l'Atlantique. Il figure parmi les administrateurs provisoires de la Banque des Marchands en 1861.
Il est décédé à Montréal, le 16 mai 1881.
Il avait épousé, vers 1824, Sarah Jackson.
Références
Notices bibliographiques :
- TULCHINSKY, Gerald J. J. « Stephens, Harisson ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca