Dominion Express
Type :
Groupe
Autre(s) nom(s) :
- Canadian Pacific Express
Date :
- 1873 –
Activité :
- Transport ferroviaire (Transports)
Patrimoine immobilier associé (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
La compagnie Dominion Express est fondée en 1873 à Winnipeg. L'entreprise est cependant associée à la Compagnie du chemin de fer Canadien du Pacifique, dont la création échoue la même année. Il faut cependant attendre en 1882 pour qu'un chemin de fer entre en fonction et que la Dominion Express puisse amorcer ses opérations. La compagnie se spécialise dans la livraison rapide de petits paquets.
La Dominion Express ouvre onze succursales dans l'Ouest canadien, réparties sur plus de 700 kilomètres de voie ferrée et situées entre Rat Portage, en Ontario, et Broadview, en Saskatchewan. Dès 1883, elle augmente son rayon d'activité en ouvrant une ligne entre Toronto et Winnipeg. Pour ce faire, elle signe une entente avec les bateaux de la Vickers Express. Un an plus tard, la société déménage son siège social à Toronto. En 1898, elle fait construire des étables sur la rue Latour à Montréal (actuelle place Bonaventure), puis occupe des bureaux sur la rue Saint-Jacques. Elle fait ensuite construire un immeuble à bureaux sur la même rue. Elle y occupe le rez-de-chaussée en compagnie de la billetterie du Canadien Pacifique. Le reste de l'immeuble est loué à des sociétés de prestige, dont le Montreal Club. L'édifice ouvre ses portes en 1912.
Lors de la Première Guerre mondiale, la Dominion Express profite de l'essor de la circulation des mandats d'argent et de chèques étrangers. En 1915, elle dispose d'un capital de 2 millions de dollars et d'un chiffre d'affaires de 5 millions de dollars. Sa seule concurrente est la Canadian Express, filiale de la Compagnie du Grand Tronc de chemin de fer du Canada et affiliée à American Express. Le président de la Dominion Express est William S. Stout. En 1937, la compagnie compte 8 828 agences dans 21 pays. Elle applique la division du travail et établit 67 catégories d'employés subalternes. Elle devient par la suite la Canadian Pacific Express.
Références
Notices bibliographiques :
- KOPAC, Andrej Peter. The Dominion Express Building: A Cultural Investigation. Montréal, Mémoire de maîtrise en histoire de l'art, Université Concordia, 1998. 168 p.
- Société de développement de Montréal. Vieux-Montréal [En Ligne]. http://www.vieux.montreal.qc.ca