Roy et frère
Type :
Groupe
Date :
- 1852 – 1866
Activité :
- Commerce (Production, commerce et services)
Patrimoine immobilier associé (3)
-
Maison Hubert-Paré
- Lieu d'occupation
- Magasin-entrepôt Victor-Hudon - Lieu d'occupation
- Magasins-entrepôts Victor-Hudon - Lieu d'occupation
Personnes associées (2)
- Roy, Candide (vers 1825 – ) - Propriétaire
- Roy, Philéas (vers 1827 – ) - Propriétaire
Inventaires associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
Candide et Philéas Roy établissent l'épicerie Roy et Frère en 1852.
Les frères Roy appartiennent à une famille bourgeoise de Boucherville dont quatre membres seront actifs dans le commerce montréalais. Le fils ainé, Adolphe (né vers 1823), pratique déjà le commerce de dry goods (tissus et produits de mercerie) depuis 1851, installé dans une partie du Magasin-entrepôt Hubert-Paré, rue Saint-Paul, à proximité du port et du marché Bonsecours. Lorsque Candide (né vers 1825) et Philéas (né vers 1827) s'associent en 1852, ils établissent leur épicerie générale dans le même bâtiment. Dès 1857, des liens commerciaux dédoublent les liens de parenté et de voisinage : tout en retenant son association avec Eucher Dufort pendant trois années de plus, Adolphe devient membre de Roy et Frères, et la nouvelle société occupe le magasin-entrepôt entier. En 1859, les frères, avec leur frère cadet Arthur, établissent deux sociétés : Roy et Frères, qui se consacre au commerce d'épicerie, de vins et d'alcools, et Adolphe Roy et Compagnie, qui prend en main le commerce de dry goods, farines et provisions. Les associés en profitent pour investir un second bâtiment en 1860, les Magasins-entrepôts Victor Hudon I et II, avant de quitter le Magasin-entrepôt Hubert Paré en 1862. La firme figure alors parmi les plus importants commerces d'épicerie de la métropole.
En 1866, les deux firmes soeurs sont dissoutes et leurs fonds de commerce passent à une nouvelle société sous la raison sociale d'Adolphe Roy et Compagnie comprenant Adolphe et Arthur Roy et Louis-Raphaël Gélinas, un teneur de livres; ce dernier quitte la société en 1867. Tandis que Philéas disparaît du monde commercial montréalais, Candide travaille pendant un an dans la nouvelle firme avant de se retirer des affaires. En se spécialisant dans le commerce en gros de dry goods, de mercerie et d'étoffes, Adolphe Roy et Compagnie connaît un bon succès jusqu'en 1878 alors que la société fait faillite.
Références
Notices bibliographiques :
- Bibliothèque et Archives Canada. Recensements [En Ligne]. http://www.bac-lac.gc.ca/fra/recensements/
- Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Vieux-Montréal. TP11 Fonds Cour supérieure, S2 Greffe de Montréal, SS20 Raisons sociales [En Ligne]. http://pistard.banq.qc.ca/
- Musée McCord. Fonds d'archives du Musée McCord [En Ligne]. http://www.mccord-museum.qc.ca/
- s.a. « Fiche d'un personnage: Alphonse Racine ». s.a. Site officiel du Vieux-Montréal [En ligne]. http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_pers.php?id=346&sec=g&patrimoine=5cb59c5ba89cbf10d23fbb67185f0ad2