Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Gagnon, Clarence-Alphonse

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Synthèse

Né le 8 novembre 1881 à Sainte-Rose (Laval), Clarence-Alphonse Gagnon est le fils d'Alphonse-E. Gagnon et de Sarah-Anne Wilford.

Gagnon étudie à l'école du Plateau de Montréal, puis, de 1897 à 1900, à l'école de l'Art Association of Montreal auprès du peintre William Brymner. Il est également l'élève d'Edmond Dyonnet au Conseil des arts et métiers. En 1902, il fait la rencontre du peintre Horatio Walker à l'île d'Orléans et ce dernier devient le mentor du jeune artiste. Initié à la gravure la même année, il se fait rapidement remarquer grâce à la qualité des oeuvres qu'il produit avec cette technique. Jouissant d'une certaine sécurité financière grâce à l'obtention d'une bourse et au mécénat de l'homme d'affaires et collectionneur James Morgan, il poursuit sa formation artistique à l'étranger. En 1904, il joint l'atelier du peintre Jean-Paul Laurens à l'Académie Julian de Paris, puis se rend en Italie et en Espagne. Il devient membre de l'Académie royale des arts du Canada en 1922, puis de la Société royale du Canada.

De retour au Canada vers 1908, Gagnon mène une vie artistique nomade au cours des trois décennies suivantes. De 1909 à 1919, il vit entre Montréal, Baie-Saint-Paul et Paris. En 1919, il s'établit à Baie-Saint-Paul. Affectionnant particulièrement ce lieu pour dessiner, il le fait connaître à plusieurs peintres importants, dont Alexander Young Jackson, Arthur Lismer, Albert Robinson et René Richard. Il continue de voyager, effectuant notamment un séjour à New York avec Walker de 1921 à 1922. De retour à Paris en 1924, où il tient un atelier depuis quelques années, il réalise les illustrations des livres Le grand silence blanc (édition de 1928) de Louis-Frédéric Rouquette et Maria Chapdelaine (1933) de Louis Hémon. Après avoir travaillé en Suisse et visité plusieurs pays européens, il regagne le Canada en 1936.

Au cours de sa carrière, Gagnon réalise de nombreux tableaux évoquant les paysages hivernaux du Canada et la vie canadienne-française. Sa première exposition personnelle, tenue à Paris en 1913, confirme son intérêt pour le paysage canadien, et il s'en tient presque exclusivement à ce thème par la suite. Il fait partie du Groupe de Beaver Hall, promoteur d'une nouvelle école de paysage. Le style impressionniste que l'artiste développe au fil des ans se caractérise surtout par sa spontanéité et l'harmonie des couleurs pures qu'il utilise.

Il est décédé à Montréal le 5 janvier 1942.

Il avait épousé en 1907, Kathryne Irwin; puis, en 1919, Lucille Rodier.

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Références

Notices bibliographiques :

  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/
  • GRANDBOIS, Michèle, Hélène SICOTTE et Rosemarie L. TOWELL. Clarence Gagnon, 1881-1942: rêver le paysage. Québec et Montréal, Musée des beaux-arts du Québec et Éditions de l'Homme, 2006. 431 p.
  • KAREL, David. Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord : peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes et orfèvres. Québec, Musée du Québec / Les Presses de l'Université Laval, 1992. 962 p.

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