Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Prévost, Jules-Édouard

Type :

Personne

Date :

  • 1871‑11‑21 – 1943‑10‑13

Occupation :

  • Commerçant / marchand
  • Député
  • Journaliste
  • Sénateur

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Identification Personnage historique Municipalité (Saint-Jérôme) 2014-06-17
 

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Synthèse

Né le 21 novembre 1871, Jules-Édouard Prévost est le fils de Jules-Édouard Prévost, médecin, et d'Hedwidge Prévost.

Pour ses études, Prévost fréquente d'abord le Collège Saint-Sulpice de Montréal. Par la suite, il étudie à Paris, à Bruxelles et à Rome au couvent des Pères du Très-Saint-Sacrement.

Prévost entame une carrière en journalisme à L'Avenir du Nord, un journal hebdomadaire de Saint-Jérôme. Il l'achète en 1897 et le dirige jusqu'à sa mort. L'année suivante, il fonde une imprimerie avec laquelle il publie notamment son journal et, en 1898, il ouvre une librairie-papeterie.

Impliqué dans sa communauté, Prévost intervient à plusieurs reprises sur la place publique. En 1906, puis en 1923 et en 1924, il est membre du comité en charge de réaliser un monument honorant le curé Antoine Labelle. En 1914, il est président du Comité d'aide à la France, un organisme visant à atténuer les misères apportées par la Première Guerre mondiale en France. De 1914 à 1919, il est président de sa commission scolaire locale. Il plaide auprès du Conseil de l'instruction publique pour la construction d'une école normale à Saint-Jérôme, ce qui se produit finalement en 1923. En 1930, il fonde la conférence de Saint-Jérôme de la Société de Saint-Vincent de Paul et il en est le président jusqu'à sa mort. En 1933 et en 1934, il s'implique au sein du comité organisateur des fêtes du centenaire de Saint-Jérôme.

Tout en étant largement impliqué dans les affaires de sa localité, Prévost mène une longue carrière sur la scène politique fédérale. En 1917, il est élu à la Chambre des communes pour le Parti libéral dans la circonscription de Terrebonne (Terrebonne-Blainville). Il est réélu en 1921, en 1925 et en 1926. En 1930, sur avis de William Lyon Mackenzie King, il est nommé sénateur pour la division sénatoriale des Mille Isles et il demeure en poste jusqu'à sa mort.

Il est décédé à Saint-Jérôme le 13 octobre 1943.

Il avait épousé à L'Orignal, en Ontario, en 1912, Hermine Smith.

Ce personnage historique a été identifié par la Ville de Saint-Jérôme.

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Références

Notices bibliographiques :

  • AUCLAIR, Élie-Joseph. Saint-Jérôme de Terrebonne. Saint-Jérôme, L'imprimerie-photogravure J.-H.-A., 1934. 357 p.
  • CORNEZ, Germaine. Une ville grandit : Saint-Jérôme de 1881 à 1914. Saint-Jérôme, Éditions L'Écho du Nord, 1977. 292 p.
  • CORNEZ, Germaine. Une ville naquît : Saint-Jérôme de 1821 à 1880. Saint-Jérôme, Éditions L'Écho du Nord, 1973. 191 p.
  • LABELLE, Paul. Une ville s'épanouit : Saint-Jérôme de 1914 à 1934. Saint-Jérôme, Éditions L'Écho du Nord, 1985. 363 p.
  • LAURIN, Serge. Histoire de Saint-Jérôme. Québec, Éditions GID, 2009. 511 p.
  • LAURIN, Serge. Rouge, bleu : la saga des Prévost et des Nantel : chronique d'un siècle d'histoire politique dans la région des Laurentides. Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, 1999. 284 p.

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