Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Baillairgé, George-Frédéric-Théophile

Statuts

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Synthèse

Né à Québec, le 16 octobre 1824, George-Frédéric-Théophile Baillairgé est le fils de Pierre-Théophile-Ferdinand Baillairgé, imprimeur, et de Charlotte Janvrin Horsley.

Baillairgé fait un stage dans un cabinet d'avocat, puis obtient un poste de dessinateur adjoint au bureau des Travaux publics en 1844. Trois ans plus tard, il est nommé arpenteur des terres de la province et traducteur. En 1849, avec James Stewart, il rédige un rapport descriptif des ouvrages construits ou restaurés depuis l'Acte d'Union de 1840. Il prépare un compte rendu historique et financier au département des Travaux publics à Ottawa en 1867 et joint ce compte rendu bonifié et mis à jour à un rapport qu'il dépose en 1882. Ce rapport constitue une histoire des travaux publics réalisés au Canada au XIXe siècle.

Baillairgé réalise de nombreux travaux publics en Amérique du Nord au cours des années 1850 et 1860. Il signe les devis de bâtiments conçus par son frère Charles Baillairgé durant les années 1850. Il agit aussi à titre d'arpenteur privé. Après avoir érigé des forts durant les années 1860, il devient ingénieur adjoint en chef au département des Travaux publics en 1871. À ce titre, il arpente le tracé du canal de la baie Verte en 1871 et 1872. Ce canal n'est finalement pas réalisé. Il supervise également l'expansion des canaux de la province de Québec durant les années 1870, dont l'élargissement du canal de Lachine.

Baillairgé est promu sous-ministre au département des Travaux publics en 1879. Au cours des dix années qui suivent, il dirige la construction d'édifices publics, l'installation du service télégraphique et l'aménagement de voies navigables. Il est membre du conseil de la Société canadienne des ingénieurs civils en 1889 et 1890. Après sa retraite, en 1890, il prépare un dictionnaire technique pour les ingénieurs civils (non publié), rédige des ouvrages généraux sur le Canada et étudie la généalogie de la famille Baillairgé.

Il est décédé à Joliette, le 7 décembre 1909.

Il avait épousé aux Cèdres, en 1852, Charlotte-Rachel Giroux; puis, à Saint-Germain-de-Rimouski (Rimouski), en 1893, Marie-Ursule Côté; et enfin, à Québec, en 1896, Marie-Geneviève-Alphonsine Lefrançois.

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Références

Notices bibliographiques :

  • JOHNSON, Dana. « Baillairgé, George-Frédéric-Théophile ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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