Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Baillargeon, Charles-François

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Synthèse

Né le 26 avril 1798 à l'île aux Grues, Charles-François Baillargeon est le fils de François Baillargeon, cultivateur, et de Marie-Louise Langlois dit Saint-Jean.

Baillargeon entre au séminaire de Nicolet en 1814. Il étudie ensuite la théologie au séminaire de Québec tout en enseignant au collège de la paroisse de Saint-Roch.

Ordonné prêtre en 1822, Baillargeon est nommé chapelain de l'église de Saint-Roch et directeur du collège de la même paroisse. Cinq ans plus tard, il devient curé de la paroisse de Château-Richer et dessert en même temps celle de L'Ange-Gardien. En 1831, il obtient la cure de Notre-Dame-de-Québec. Lors des épidémies de choléra en 1832, en 1834 et en 1849, et de l'incendie du faubourg Saint-Roch en 1845, il est d'un grand secours pour ses paroissiens.

En 1846, Baillargeon fait paraître sa traduction française du Nouveau Testament, ce qui lui vaut les compliments du pape Pie IX. Quatre ans plus tard, il est désigné agent, procureur et vicaire général des évêques de la province ecclésiastique de Québec à Rome. L'année suivante, il est nommé coadjuteur de l'archevêque de Québec, Mgr Pierre-Flavien Turgeon, et revient à Québec. En 1855, à la suite de la paralysie de Mgr Turgeon, il prend en charge l'administration de l'archidiocèse.

Au cours de son mandat, Baillargeon visite régulièrement les paroisses afin d'établir et de conserver des liens avec les fidèles. Préoccupé par la formation intellectuelle des prêtres, il organise des conférences ecclésiastiques et des retraites. Pour répondre aux besoins de la population catholique de plus en plus nombreuse, il fonde 30 paroisses, 40 missions et 110 écoles, en plus d'ériger le diocèse de Rimouski. Il appuie Louis-Jacques Casault et Elzéar-Alexandre Taschereau dans leur opposition au projet de création d'une université à Montréal, qui, selon eux, entraînerait une concurrence inutile avec l'Université Laval. Il démontre peu d'enthousiasme à l'égard de la Confédération canadienne en 1867, car il craint que la majorité anglophone et protestante au Parlement nuise au développement de l'Église catholique. À la mort de Mgr Turgeon en 1867, l'ecclésiastique accède au titre d'archevêque de Québec. Deux ans plus tard, il participe au concile oecuménique Vatican I, mais des problèmes de santé l'obligent à revenir à Québec.

Il est décédé à Québec le 13 octobre 1870. Il est inhumé dans la crypte de la basilique-cathédrale de Notre-Dame-de-Québec.

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Références

Notices bibliographiques :

  • LEBLANC, Jean. Dictionnaire biographique des évêques catholiques du Canada. Montréal, Wilson et Lafleur, 2002. 881 p.
  • LEMIEUX, Lucien. « Baillargeon, Charles-François ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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