Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Soeurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique

Type :

Groupe

Autre(s) nom(s) :

  • Soeurs blanches
  • Soeurs de la mission d'Afrique
  • Soeurs missionnaires d'Afrique

Date :

  • 1869 –

Activité :

  • Communauté religieuse (Religion)
  • Service social (Santé et services sociaux)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (8)

Plaques commémoratives associées (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

La communauté des Soeurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique est fondée en 1869 à Alger, en Algérie, par Mgr Charles Martial Lavigerie, alors archevêque d'Alger. À l'instar des Pères blancs, une communauté masculine fondée l'année précédente par le cardinal Lavigerie, les Soeurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique sont de spiritualité ignatienne et ont pour mission l'évangélisation des Africains. Elles oeuvrent plus particulièrement auprès des femmes et des jeunes filles. La communauté est aussi désignée sous le nom de Soeurs blanches d'après le nom de la communauté masculine qui partage la même mission.

À l'origine, huit jeunes femmes originaires de Bretagne répondent à l'appel de Mgr Lavigerie et se rendent à Alger pour former la nouvelle communauté. L'archevêque assume alors la fonction de supérieur général des Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique. La première religieuse désignée à ce poste est Marie-Renée Roudaut, mère Marie-Salomé, en 1882. Au début, les activités de la communauté se déroulent essentiellement en Afrique du Nord. Elles s'étendent par la suite à l'ensemble du continent africain.

En 1895 et 1896, John Forbes, un père blanc d'origine canadienne, fait une visite au Canada pour amasser des fonds et recruter des missionnaires. Quatre jeunes Canadiennes acceptent alors de partir pour Alger comme postulantes pour les Soeurs blanches. En 1903, grâce à l'appui du père Forbes, devenu supérieur des Pères blancs à Québec, les Soeurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique ouvrent un postulat à Québec, favorisant ainsi le recrutement. Neuf ans plus tard, le postulat déménage à Lévis, dans un bâtiment plus grand.

Pour promouvoir leur mission et favoriser le recrutement, les Soeurs missionnaires d'Afrique ouvrent également des maisons dans plusieurs pays d'Europe, dont l'Allemagne, l'Angleterre, la Belgique, l'Espagne, la France, les Pays-Bas, la Pologne et la Suisse. En Amérique, en plus du Canada, elles s'installent aux États-Unis et au Mexique. En Afrique, elles travaillent non seulement à l'évangélisation, mais aussi à l'aide aux démunis. Elles favorisent notamment l'alphabétisation, de même que la formation scolaire et professionnelle des femmes. Pour réussir leur mission, elles se font un devoir d'apprendre la langue et les traditions locales. Elles privilégient également le dialogue islamo-chrétien.

Aujourd'hui, la communauté oeuvre dans 28 pays, dont 15 du continent africain. Elle est divisée en trois provinces, soit celles d'Afrique, d'Europe et d'Amérique. La maison générale est située à Rome. Au Canada, elles sont toujours présentes à Québec, à Montréal et à Ottawa.

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Références

Notices bibliographiques :

  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
  • LAPERRIÈRE, Guy. Les congrégations religieuses de la France au Québec 1880-1914. Vol. 2. Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1999. 597 p.
  • Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique. Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique [En Ligne]. http://soeurs-blanches.cef.fr/

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