Calvaire Charles-Perron

Le calvaire Charles-Perron est un monument religieux de tradition catholique. Érigé en 1911, il est constitué d'une hampe et d'une traverse en bois peint portant une représentation polychrome du Christ crucifié. Il est abrité sous un édicule en bois doté d'un toit brisé. Le calvaire est situé en retrait de la voie publique, sur un terrain paysager planté d'arbres matures. Il se trouve dans un secteur résidentiel de l'arrondissement municipal de La Baie, dans la ville de Saguenay.

Ce bien est cité immeuble patrimonial. La protection s'applique à l'enveloppe extérieure du bâtiment.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Citation	Immeuble patrimonial	Municipalité (Saguenay)	1991-03-04

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Le calvaire Charles-Perron présente un intérêt patrimonial pour ses valeurs historique et ethnologique. Il témoigne du courant de dévotion envers les images du Christ souffrant ou mort. L'intérêt grandissant des fidèles pour les expressions dramatiques de la Passion, de la crucifixion, de l' « Ecce homo » et de la « Pietà » suscite l'érection de nombreux calvaires extérieurs à partir de la fin du Régime français. Ceux-ci se substituent souvent aux croix de chemin simples ou aux croix aux instruments de la Passion à partir des années 1850. Ils sont souvent utilisés pour la prière et le recueillement, notamment lors de certaines fêtes. Ce calvaire est érigé en 1911 par Charles Perron sur sa propriété. Il rappelle d'anciennes pratiques religieuses. Les calvaires sont parfois abrités sous un édicule ou accompagnés d'autres personnages liés à la crucifixion, tels que la Vierge, l'apôtre Jean, Marie-Madeleine ou les larrons. Celui-ci est représentatif d'une forme simple de ces structures, composée d'une croix portant une représentation du Christ crucifié surmontée du « titulus » portant l'inscription INRI. Il se distingue toutefois par l'édicule en bois, ouvert sur une face et coiffé d'un toit brisé, qui l'abrite. Le calvaire Charles-Perron évoque d'anciennes dévotions et constitue donc un élément significatif du patrimoine religieux québécois.

Source : Ville de Saguenay, 2008.

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Les éléments caractéristiques du calvaire Charles-Perron liés à ses valeurs historique et ethnologique comprennent, notamment :
- sa situation en retrait de la voie publique, sur un terrain paysager planté d'arbres matures, dans un secteur résidentiel;
- l'édicule, dont son plan carré, son toit brisé à deux versants, le parement de planches verticales et l'ouverture sur une face;
- les matériaux du calvaire, dont le bois peint de la croix et de la représentation du Christ;
- le Christ en croix polychrome, dont sa position (tête penchée sur l'épaule droite, yeux ouverts, pieds juxtaposés sur le « suppedanum ») ainsi que le traitement du « perizonium » (bande de tissu ajustée à la taille et nouée du côté droit);
- le « titulus ».

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Le calvaire Charles-Perron est érigé en 1911. Il est probablement réalisé par Charles Perron, qui le dispose sur sa propriété. L'édicule est couvert de bardeaux d'asphalte à une date inconnue.

Le calvaire Charles-Perron est cité en 1991. Le corpus est repeint à une date indéterminée entre 1993 et 2008.

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