Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Cimetière Saint-James

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Cimetière protestant Saint-James

Région administrative :

  • Mauricie

Municipalité :

  • Trois-Rivières

Date :

  • 1808 (Aménagement)
  • 1808 (Ouverture)
  • 1980 (Restauration)

Période :

  • Le Régime britannique (1760 à 1867)

Thématique :

  • Patrimoine funéraire
  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Anglicanisme)

Usage :

  • Services et institutions (Cimetières)

Éléments associés

Plaques commémoratives associées (1)

Personnes associées (2)

Images

Carte

Description

Le cimetière Saint-James est un lieu de sépulture rattaché à la communauté anglicane, aménagé à partir de 1808. Ce cimetière comprend 98 pierres tombales et un charnier en métal en forme de prisme triangulaire. Il occupe un parc délimité par une clôture en fer forgé et accessible par une entrée encadrée d'une arche, aussi en fer forgé, surmontée de l'inscription du nom de la communauté. Le cimetière Saint-James se situe en milieu urbain, dans la ville de Trois-Rivières.

Ce bien est classé immeuble patrimonial. La protection s'applique au terrain, à ses structures et à ses aménagements.

Plan au sol :

Rectangulaire

Nombre d'étages :

1

Groupement :

Détaché

Structure :

  • Métal

Fondations :

  • Brique

Toit :

  • Forme : À deux versants droits
    Matériau : Tôle en plaques

Porte principale :

  • métallique

Éléments architecturaux :

  • Balustrade en fer forgé

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Immeuble patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1962-03-13

Catégories de conservation

  • 1 - Extérieur exceptionnel
  • 6 - Intérieur notable
  • 7 - Terrain exceptionnel
  • 12 - Potentiel archéologique significatif
 

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Valeur patrimoniale

Le cimetière Saint-James présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. Le lieu de sépulture se distingue notamment par son ancienneté. Ce cimetière aménagé à partir de 1808 constitue l'un des plus anciens lieux de sépulture anglicans au Québec et au Canada. Les premiers cimetières anglicans apparaissent au Québec après la Conquête anglaise (1760), mais la plupart ont aujourd'hui disparu. Plusieurs facteurs expliquent cette disparition. D'une part, la croissance des communautés anglicanes nécessite la création de plusieurs nouveaux cimetières. Trois-Rivières, à titre d'exemple, possédait un cimetière anglican dès la fin du XVIIIe siècle, mais le manque d'espace a obligé l'ouverture du cimetière Saint-James. D'autre part, l'expansion urbaine et des considérations sanitaires forcent souvent leur déménagement à l'extérieur des villes à la fin du XIXe siècle. Par ailleurs, le cimetière fournit des informations sur l'identité des membres de la communauté anglicane de la Mauricie ainsi que sur leur appartenance sociale et professionnelle. Quelques personnalités marquantes de cette communauté y reposent, notamment James Sinclair (1732-1821), qui a combattu aux côtés du général James Wolfe (1727-1759) lors de la prise de Québec en 1759, et l'homme d'affaires Mathew Bell (1769-1849), administrateur des Forges du Saint-Maurice entre 1793 et 1846. Le cimetière sert également de lieu de sépulture à des soldats britanniques ayant participé à la guerre de 1812. L'aménagement du cimetière en parc, les monuments ainsi que leurs inscriptions sont autant de traces de la présence de l'Église d'Angleterre dans la région trifluvienne.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

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Éléments caractéristiques

Les caractéristiques du cimetière Saint-James liées à sa valeur historique comprennent, notamment :
- sa situation en milieu urbain;
- son organisation en parc planté d'arbres matures, délimité par une clôture en fer forgé et accessible par une entrée encadrée d'une arche aussi en fer forgé surmontée de l'inscription « Church of England »;
- les 98 monuments funéraires avec leurs inscriptions;
- le charnier métallique en forme de prisme triangulaire entouré d'une clôture en fonte.

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Informations historiques

La communauté anglicane de Trois-Rivières possédait un cimetière à proximité du couvent des Ursulines dès la fin du XVIIIe siècle. L'accroissement du nombre de fidèles l'oblige cependant à trouver un nouveau lieu d'inhumation. Elle acquiert donc le terrain de l'actuel cimetière Saint-James en 1808 et en commence l'aménagement. Au fil des ans, ce cimetière prend la forme qu'on lui connaît aujourd'hui, celle d'un parc délimité par une clôture en fer forgé qui compte plusieurs monuments environnés d'arbres matures et un charnier métallique en forme de prisme triangulaire entouré d'une clôture en fonte.

La situation du cimetière en milieu urbain soulève de vives controverses pour des raisons sanitaires à la fin du XIXe siècle. La Ville de Trois-Rivières refuse toute inhumation après 1917 et la communauté anglicane aménage le cimetière Forest Hill, boulevard des Forges. Le cimetière Saint-James est néanmoins préservé et continue d'être entretenu.

Le cimetière Saint-James est classé en 1962. Il est restauré en 1980. On procède alors au nettoyage des pierres tombales, à la rénovation de la clôture, du charnier et de certains monuments en fonte ainsi qu'à l'embellissement du terrain.

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Emplacement

Region administrative :

  • Mauricie

MRC :

  • Trois-Rivières

Municipalité :

  • Trois-Rivières

Adresse :

  • rue Saint-François-Xavier

Localisation informelle :

Situé à l'angle de la rue Saint-François-Xiavier et de la rue Tonnancour.

Latitude :

  • 46° 20' 45.6"

Longitude :

  • -72° 32' 25.6"

Désignation cadastrale :

  • Lot 1 211 514

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Références

Notices bibliographiques :

  • BERGERON, Yves. « Cimetière protestant St. James ». Commission des biens culturels du Québec. Les chemins de la mémoire. Monuments et sites historiques du Québec. Tome I. Québec, Les Publications du Québec, 1990, p. 35.
  • BLANCHET, Johanne. Trois-Rivières, des témoins de son évolution. Trois-Rivières, Comité des fêtes du trois cent cinquantième anniversaire de la ville de Trois-Rivières, 1984. 39 p.
  • Commission des biens culturels du Québec. Répertoire des motifs des biens classés et reconnus (document interne). Québec, 2003. s.p.

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