Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Sirois, Joseph

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Sirois, Louis-Phillipe-Marie-Joseph

Date :

  • 1881‑10‑02 – 1941‑01‑17

Occupation :

  • Enseignant / professeur
  • Fonctionnaire
  • Notaire
  • Éditeur

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Plaques commémoratives associées (1)

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 2 octobre 1881 à Québec, Joseph Sirois (baptisé Louis-Phillipe-Marie-Joseph) est le fils de Louis-Philippe Sirois, notaire, et d'Atala Blais.

Sirois fait ses études au petit séminaire de Québec et à l'Université Laval où il obtient une licence en droit en 1903, puis un doctorat en 1907.

Admis à la pratique du notariat dès 1903, Sirois travaille à Québec avec son père. Il s'associe par la suite avec Laurent Lesage en 1929 puis avec son fils Lavery Sirois en 1937. Il compte parmi ses clients plusieurs congrégations religieuses, des maisons d'enseignement, des hôpitaux et de nombreuses institutions financières.

À partir de 1910, Sirois entreprend une carrière universitaire. Il donne des cours de droit administratif, de droit constitutionnel, de droit municipal et de pratique du notariat à la Faculté de droit de l'Université Laval. En 1938, il figure parmi les professeurs de la nouvelle École des sciences sociales, politiques et économiques de cette institution.

De 1913 à 1941, Sirois dirige La revue du notariat, dans laquelle il rédige plusieurs articles. Ses textes portent principalement sur le droit civil et sur la pratique notariale.

Sirois s'implique dans le fonctionnement de la Chambre des notaires de la province de Québec où il fait partie de différentes commissions avant d'en assumer la présidence de 1927 à 1930. De par ses fonctions au sein de la corporation professionnelle, il contribue grandement à l'amélioration de la qualité de la pratique notariale au Québec.

En 1929, Sirois est l'un des deux commissaires nommés par le gouvernement provincial à la commission Dorion sur les droits civils des femmes de la province de Québec. Les recommandations de cette commission conduisent à un amendement au Code civil permettant à la femme mariée de garder le fruit de son travail au lieu de le remettre à son conjoint.

En 1937, Sirois codirige la commission royale des relations entre le Dominion et les provinces (commission Rowell-Sirois) qui vise à examiner l'évolution de la distribution des pouvoirs législatifs entre les paliers de gouvernement depuis la Confédération. À la suite de la démission de Newton Wesley Rowell en 1938, il est choisi pour le remplacer à la présidence. Le commissaire se montre réceptif envers les préoccupations québécoises bien que, dans l'ensemble, le rapport soumis en 1940 recommande une centralisation de certains pouvoirs dans les mains du gouvernement fédéral.

Il a publié De la forme des testaments (1907).

Il est décédé à Québec le 17 janvier 1941. Il est inhumé à Sainte-Foy (Québec), au cimetière Notre-Dame de Belmont.

Il avait épousé à Québec, en 1910, Blanche Lavery, fille de Joseph-Isaac Lavery, avocat, et de Paméla Mailloux.

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Références

Notices bibliographiques :

  • NORMAND, Sylvio. « Sirois, Joseph ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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