Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Maison François-Durette

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Maison Poirier

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • vers 1826 (Construction)

Période :

  • Le Régime britannique (1760 à 1867)

Usage :

  • Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Personnes associées (3)

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Description

La maison François-Durette est une résidence urbaine d'inspiration néoclassique érigée vers 1826. La demeure, de plan rectangulaire à trois étages et demi, présente en façade un parement en bois imitant la pierre de taille. Elle est coiffée d'un toit à deux versants droits percé de lucarnes et dotée de murs coupe-feu. La maison François-Durette est implantée en bordure de la voie publique, au coeur de l'arrondissement municipal de La Cité-Limoilou, dans la ville de Québec.

Ce bien est classé immeuble patrimonial. La protection s'applique à l'extérieur et à l'intérieur de la maison, des dépendances, ainsi qu'au terrain.

La maison François-Durette est comprise dans le site patrimonial du Vieux-Québec.

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Immeuble patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1963-12-12

Catégories de conservation

  • 1 - Extérieur exceptionnel
  • 5 - Intérieur supérieur
  • 9 - Terrain notable
  • 12 - Potentiel archéologique significatif
 
Déclaration Situé dans un site patrimonial Gouvernement du Québec

Transfert de responsabilité

  • Exercice de certains pouvoirs par la municipalité (Québec), 2016-12-09
    Prise d'effet : 2017-06-09
 

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Valeur patrimoniale

La maison François-Durette présente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. La demeure témoigne de l'influence du néoclassicisme sur l'habitation urbaine durant la première moitié du XIXe siècle. Le néoclassicisme apparaît en Europe dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il est introduit au Québec par les architectes et les entrepreneurs britanniques; il est également diffusé grâce aux traités et aux livres de modèles. Appliqué à l'architecture résidentielle, ce style se définit essentiellement par l'ordonnance très régulière des ouvertures et par l'emploi du vocabulaire classique dans des formes simples. La maison François-Durette, érigée vers 1826, se situe dans la continuité de la tradition française par son implantation en bordure de la rue et par ses murs coupe-feu. L'influence néoclassique se reflète dans le parement en bois imitant la pierre de taille, la disposition régulière des fenêtres et des lucarnes, le traitement en attique du dernier étage et le portail d'inspiration classique. L'intérieur conserve certains éléments décoratifs d'origine. La maison François-Durette est représentative des maisons urbaines construites dans la première moitié du XIXe siècle.

Source : Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, 2008.

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Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques de la maison François-Durette liés à sa valeur architeturale comprennent, notamment :
- sa contiguïté avec les bâtiments voisins;
- sa situation en bordure de la voie publique, au coeur du site patrimonial du Vieux-Québec;
- son volume, dont le plan rectangulaire, l'élévation de trois étages et demi et le toit à deux versants droits;
- les matériaux, dont le parement de la façade en bois imitant la pierre de taille, le parement des murs latéraux en planches horizontales, la couverture en tôle ainsi que les éléments architecturaux et ornementaux en bois;
- les ouvertures, dont leur disposition régulière, les fenêtres rectangulaires à battants et à petits carreaux, les fenêtres plus petites de l'étage supérieur, la porte à panneaux et à carreaux (surmontée d'une imposte vitrée et inscrite dans un portail composé de pilastres cannelés d'ordre dorique et d'un entablement), les soupiraux rectangulaires, les lucarnes à pignon et les chambranles moulurés;
- les murs coupe-feu, supportés par des corbeaux et surmontés de souche de cheminée;
- les éléments d'origine du décor intérieur.

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Informations historiques

La maison François-Durette est située sur un lot vraisemblablement occupé depuis le début du XVIIIe siècle. En 1826, la propriété est partagée par décret entre Louis Nault et le marchand François Durette. C'est ce dernier qui fait ériger la demeure, qu'il habite jusqu'à son décès en 1834. La conception de cette maison urbaine est souvent attribuée à l'architecte Thomas Baillairgé (1791-1859). Le décor intérieur aurait, quant à lui, été exécuté par Louis-Thomas Berlinguet (1790-1863). La demeure est cédée, en 1834, à la fille du marchand, Caroline Durette, qui la laisse à son tour à Amélie Nault. Vers 1872, elle est vendue à George Baillairgé. Au cours du XXe siècle, plusieurs propriétaires se succèdent, dont la famille Poirier qui occupe les lieux pendant près de vingt ans.

La maison François-Durette est classée en 1963. En 1981, la résidence unifamiliale est transformée en édifice à logements multiples.

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Emplacement

Region administrative :

  • Capitale-Nationale

MRC :

  • Québec

Municipalité :

  • Québec

Arrondissement municipal :

  • La Cité

Adresse :

  • 18, rue Ferland

Latitude :

  • 46° 48' 54.156"

Longitude :

  • -71° 12' 26.631"

Désignation cadastrale :

  • Lot 2 203 739
  • Lot 2 203 740
  • Lot 2 203 741
  • Lot 2 203 742
  • Lot 2 203 743
  • Lot 2 203 744

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Références

Notices bibliographiques :

  • CAMERON, Christina et Monique TRÉPANIER. Vieux-Québec, son architecture intérieure. Ottawa, Musée national de l'Homme / Parcs Canada, 1986. 537 p.
  • Commission des biens culturels du Québec. Répertoire des motifs des biens classés et reconnus (document interne). Québec, 2003. s.p.
  • GOBEIL-TRUDEAU, Madeleine. « Maison Poirier ». Commission des biens culturels du Québec. Les chemins de la mémoire. Monuments et sites historiques du Québec. Tome I. Québec, Les Publications du Québec, 1990, p. 181.
  • RICHARDSON, Arthur John Hampson. « Guide to the architecturally and historically most significant buildings in the old city of Quebec ». Bulletin of the Association for Preservation Technology. Vol. 2, no 3-4 (1970), p. 46-47.

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