Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perdriau, Henri

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Synthèse

Henri Perdriau est né à Saint-Pierre de Montélimar (France) le 28 juillet 1877.

Il fait son apprentissage à Reims (France) auprès d'anciens verriers, avant de s'installer à Montréal en 1896. Il perfectionne son art chez Vermonet, une maison fondée par Albert-Louis Vermonet, peintre-verrier, qui vend des vitraux provenant de France. Il devient gérant de cette entreprise.

En 1914, Perdriau ouvre son atelier de vitraux à Montréal. Il réalise alors des commandes pour les institutions publiques et religieuses. Il fabrique les verrières de la bibliothèque Saint-Sulpice de Montréal. Sa maison est choisie pour faire les vitraux de la bibliothèque de l'Assemblée nationale, qui sont réalisés par Guido Nincheri, employé et vraisemblablement formé par Perdriau. On trouve également des oeuvres de ce dernier au sanctuaire du Très-Saint-Sacrement de Montréal, à la chapelle Pauline de la cathédrale de Sherbrooke, aux cathédrales de Rimouski et de Joliette ainsi qu'à l'église de Saint-Hilaire (Mont-Saint-Hilaire).

En 1918, Perdriau dissout son entreprise et s'associe avec le vitrier et importateur de verre, l'Irlandais John Patrick O'Shea. On doit à la maison Perdriau et O'Shea la réalisation de plusieurs vitraux dans les églises du Québec, dont ceux de l'église de Sainte-Luce dans le Bas Saint-Laurent. Deux d'entre eux présentent des scènes liées à l'histoire du Québec : l'une montre Jacques Cartier plantant une croix à Gaspé et l'autre, Marie de l'Incarnation enseignant aux enfants (1920). On compte également les vitraux de la chapelle de l'archevêché de Sherbrooke, nommés Les mystères du Rosaire et Les litanies de la Vierge (1921).

En 1923, après avoir quitté la maison J. P. O'Shea, Perdriau déménage aux États-Unis et se consacre au journalisme, métier qu'il avait déjà effectué pour le journal La Presse. Sans pour autant renouer avec l'art du verre, il retourne au Canada quelques années plus tard.

Il est décédé à Montréal le 16 février 1950.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BERNARD, Annie. Inventaire des biens mobiliers et des éléments décoratifs de la bibliothèque Saint-Sulpice. Montréal, Ministère de la Culture et des Communications, 2006. 48 p.
  • LAROCHE, Ginette. « « Je puise mais n'épuise » ». Bulletin de la Bibliothèque de l'Assemblée nationale. Vol. 31, no 1-2 (2002), p. 36-38.
  • Sanctuaire du Saint-Sacrement. Fraternités de Jérusalem - Montréal [En Ligne]. http://www.sdssm.org/
  • s.a. « Trouvailles et trésors : longueuil 2 ». Musée de la Civilisation. Musée de la civilisation [En ligne]. http://www.mcq.org/fr/patrimoine/trouvailles/detailActivite.php?idSEv=w150-187

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