Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Marsolet de Saint-Aignan, Nicolas

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • vers 1601 – 1677‑05‑15

Occupation :

  • Commerçant / marchand
  • Interprète / traducteur
  • Propriétaire foncier
  • Seigneur / agent seigneurial
  • Trafiquant de fourrures

Éléments associés

Plaques commémoratives associées (2)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Nicolas Marsolet de Saint-Aignan est né en France, en 1587 ou 1601.

Marsolet de Saint-Aignan est probablement arrivé en Nouvelle-France en 1608 ou en 1613, en compagnie de Samuel de Champlain. Marchand de fourrures et interprète, il séjourne dans plusieurs postes de traite, dont celui de Québec, de Tadoussac, de Trois-Rivières et dans ceux des villages algonquins de la vallée de l'Outaouais. Il habite alors avec les Autochtones. Après avoir demeuré à Tadoussac en 1623 et 1624, il quitte la colonie pour la France en 1627. La même année, il est de retour en Nouvelle-France et se consacre au commerce des fourrures au Cap-de-Victoire (Sorel-Tracy).

Lors de la prise de Québec par les frères Kirke en 1629, Marsolet de Saint-Aignan reste dans la colonie et travaille comme interprète pour les Anglais. Trois ans plus tard, lorsque les Français reprennent Québec, il retourne auprès d'eux et poursuit le commerce des fourrures et son métier d'interprète. En 1637, il obtient de la Compagnie des Cent Associés la seigneurie de Bellechasse et s'y établit. Il devient commis pour la Compagnie en 1642, mais reprend rapidement le commerce à son compte jusqu'en 1660, année où il décide de se consacrer à son commerce de Québec. Il abandonne alors les courses vers Tadoussac.

Important propriétaire foncier des premières années de Québec, Marsolet de Saint-Aignan obtient de nombreuses concessions. En 1644, il reçoit les prairies Marsolet, un arrière-fief, dans la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine. Trois ans plus tard, il perçoit une partie de la future seigneurie de Gentilly et, en 1672, le fief Marsolet, dans la future seigneurie de Lotbinière. Le commerçant possède également deux autres terres, une de 71 arpents au coteau Sainte-Geneviève, concédée par la Compagnie des Cent Associés en 1649, et une de 16 arpents sur la rivière Saint-Charles, qu'il acquiert en 1651. La seule parcelle qu'il met en culture est celle du coteau Sainte-Geneviève.

Il est décédé à Québec le 15 mai 1677.

Il avait épousé, en 1637, Marie Le Barbier, fille d'Henry Le Barbier et de Marie Le Villain.

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Références

Notices bibliographiques :

  • MARCHI, François. Généalogie Québec [En Ligne]. http://genealogiequebec.info
  • VACHON, André. « Marsolet de Saint-Aignan, Nicolas ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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